Les opérateurs ne respectent pas les règles du jeu : ils multiplient les obstacles pour empêcher leurs clients de les quitter alors qu'avec la hausse des tarifs liée à l'augmentation de la TVA, les consommateurs ont la possibilité de rompre, sans frais, leur engagement. C'est la loi. Mais, pour l'UFC Que Choisir, les premiers témoignages recueillis par son Observatoire des résiliations ne vont pas dans ce sens. Le verdict est sans appel : résilier son forfait n'est pas toujours facile et les opérateurs ne manquent pas d'imagination pour barrer la porte de sortie. A la veille de lapplication des nouveaux tarifs pour les services communications électroniques, les plaintes et témoignages recueillies par l'observatoire mis en place le 11 janvier viennent confirmer ce que les usagers redoutaient.
SFR, le plus dur d'oreille
"Le champion toutes catégories est SFR qui représente 76% des plaintes", note l'association de consommateurs. "Orange arrive en second avec 16%, Alice/Free ferme la marche avec 8%". Trois types de litiges se détachent :
Lassociation attire aussi lattention du gouvernement sur le fait que les litiges aujourdhui mis en évidence risquent de nêtre que la partie visible de liceberg. "Grâce à une habile et trompeuse campagne de communication, les opérateurs ont réussi à induire en erreur la majeure partie des consommateurs et des observateurs et à les convaincre que la résiliation ne sera possible quà partir du 1er février. Ce qui signifie que lon risque dentrer, dès demain, dans une période de transhumance qui pourrait pousser les opérateurs à pressuriser encore davantage les consommateurs pour les empêcher de les quitter", prévient l'UFC Que Choisir. Au vu de ce constat, elle exige que les opérateurs se mettent en conformité avec la loi et demande au gouvernement de sanctionner les récalcitrants.
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L'éco de la Côte.