Retour de Christian Estrosi au gouvernement : les commentaires des médias

Posté jeu 25/06/2009 - 11:00
Par admin

L'arrivée de Christian Estrosi, le député-maire de Nice et président de la Communauté urbaine, au ministère de l'industrie a été très commentée dans la presse nationale. Quelques exemples et angles de vue retenus.

 

"Le Monde", dans son récit d'une journée de négociations , parle du "cas de M. Estrosi" comme "difficile à caler". "Le député des Alpes-Maritimes et maire de Nice souhaitait décrocher la sécurité, question sur laquelle il ne cesse de communiquer depuis des mois. Il termine finalement à l'industrie, poste proposé dans la journée à Michel Mercier", note le quotidien.

A lire dans Lemonde.fr : "Remaniement : le récit d'une journée de négociations"

 

Dans "Les Echos", il est mis en avant le fait que Bercy n'a que très peu changé, hors l'arrivée de Christian Estrosi à l'Industrie à la place de Luc Chatel, qui n'avait pas rang de ministre mais de secrétaire d'Etat. Son rang hiérarchique inédit – "ministre auprès de la ministre de l'Economie", chargé de l'Industrie - n'exclut pas quelques batailles de territoire avec Christine Lagarde, prévient cependant le quotidien de l'économie. "Passé par l'aménagement du territoire et l'outre-mer, intéressé par les questions de sécurité", relève encore le quotidien, Christian Estrosi, "devra se plonger dans les dossiers de son prédécesseur : prime à la casse automobile, quatrième licence de téléphonie mobile et, surtout, avec la crise, gestion des entreprises industrielles en difficulté, alors que l'équipe bien rodée qui gérait ces dossiers sensibles est partie à l'Education avec Luc Chatel".

Lire dans Lesechos.fr : "Bercy reste presque inchangé pour surmonter la crise"

 

Libération prend l'angle de vue des petits arrangements avec les grandes déclarations. "Brice Hortefeux et Nora Berra devaient siéger au Parlement européen, Christian Estrosi devait se consacrer à sa bonne ville de Nice. Mais les promesses n'engagent que ceux qui les croient..." ironise Libé. Et de rappeler qu'en mars 2008 Christian Estrosi martelait : "Si je suis élu, je consacrerai l’essentiel à ma ville. Je pourrai très bien ne pas rester au secrétariat d’Etat à l’outre-mer". En ballotage favorable, face à Jacques Peyrat, "Estrosi avait donc promis, une fois élu, de présenter sa "démission au gouvernement de la France pour consacrer toute [son] énergie à la ville de Nice". "Nice sera demain ma seule priorité", jurait-il", propos rapportés par Libé. "A peine un an et demi plus tard, balayés les vœux d’exclusivité, ce sarkozyste historique fait son retour au gouvernement. Non pas en charge de la Sécurité publique, comme on pouvait l'attendre pour l'auteur de la proposition de loi sur les bandes violentes, mais à l'Industrie".

 

Dans l'entourage du maire cependant, pas de malaise. On explique aisément ce revirement estimant qu'en un an, la mairie avait été remise sur de bons rails et en mettant en avant l'intérêt pour Nice et le sud de la France d'avoir un ministre à Paris.

Lire dans Liberation.fr : "Remaniement: les petites entorses aux grandes déclarations"

 

 

Ajouter un commentaire