Roland Giraud efficace en technicien de surface

Posté mar 21/02/2012 - 14:13
Par admin

Roland Giraud a remporté un franc succès, samedi sur la scène du Palais des Festivals, avec Le Technicien. Une pièce pleine de rebondissements dans laquelle il joue le rôle d’un banquier qui, 25 ans après l’avoir largué sans lui laisser un sou, revient auprès de sa femme pour lui demander un emploi après avoir tout perdu. Celle-ci accepte, mais pour mieux assouvir sa vengeance. Rencontre avec Roland Giraud quelques heures avant son entrée en scène.

Roland Giraud efficace en technicien de surface

Roland Giraud et Maaiké Jansen dans Le Technicien

 

Roland Giraud, Le Technicien c’est une sorte de chronique sociale mais avec des ressorts comiques ?

C’est une comédie dramatique moderne. Faire rire, j’aime beaucoup ça, mais pas à n’importe quel prix. Là, c’est une pièce qui raconte vraiment une histoire avec des gens qui ont un lourd passé et qui essayent de s’en sortir en donnant le meilleur d’eux-mêmes, mais en trichant parfois, ce qui amuse beaucoup les spectateurs.  

C’est une pièce écrite sur mesure pour vous ?

Le producteur nous avait réunis avec l’auteur Eric Assous et le metteur en scène Jean Luc Moreau parce qu’il voulait que l’on travaille ensemble. Une bonne idée, mais c’est difficile de trouver une histoire qui me plaise vraiment car je ne joue que ce en quoi je crois. On a cherché des situations et j’ai trouvé le fil conducteur et le thème de l’histoire auxquels ils ont adhérés. Ensuite, c’est Eric Assous qui l’a écrite totalement.

Il y a un renversement des rôles dans la pièce avec le banquier qui devient technicien de surface. C’était intéressant à jouer ?

Oui, j’ai toujours adoré les rôles où il y a une ambiguïté entre deux personnages. Ici, c’est vraiment un personnage qui peut paraître totalement odieux au début, mais qui essaye de se racheter et à qui ont fait subir des situations tellement bizarres qu’il a du mal à s’en sortir. Le public est très complice et suit bien l’histoire qui ménage le suspense. Le plaisir du théâtre, c’est qu’on ne peur pas tricher. On est seul sur scène pour défendre son bifteck devant le public et, si on est bon, il revient nous voir.  

                                              

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