SAEM SACA : la procédure de licenciement collectif reprise

Posté lun 25/09/2000 - 00:00
Par admin

Si le Symisa a voté à l'unanimité pour la réorganisation de la Société anonyme d'économie mixte de Sophia Antipolis Côte d'Azur, certaines communes n'en ont pas moins exprimé des craintes.

La SAEM va reprendre la procédure de licenciement collectif qui avait été annulée par le Tribunal de Grande Instance de Grasse (voir l'article La justice annule la procédure de licenciement. C'est ce qu'a annoncé Roger Duhalde, président de la SAEM SACA en rappelant que la Société anonyme d'économie mixte perdait environ 20.000 francs par jour et que des offres de reclassement avaient été proposées aux 11 personnes, sur 23, visées par le plan de licenciement (dernier point que contestent les délégués du personnel qui jugent très floues ces propositions de reclassement).La peur d'un 'chèque en blanc'Lors de sa dernière réunion, les représentants du Symisa avaient adopté à l'unanimité cette réorganisation des fonctions de la SAEM destinée à respecter la Directive européenne sur les services. Ce qui signifiait que le Syndicat mixte de Sophia Antipolis, était d'accord par le plan lancé par la SAEM. Mais l'ensemble des représentants du Symisa n'étaient d'accord sur toutes les modalités de l'opération.Valbonne notamment avait choisi de ne pas prendre part au vote. La commune explique sa position par le fait qu'elle ne pouvait pas voter contre puisqu'elle avait plaidé pour la régularisation de la convention avec la SAEM. En revanche, ses préventions concernent le fait que les deux autres conventions signées dans la foulée, l'une avec CAD (Côte d'Azur Développement) pour la promotion et la prospection commerciale, l'autre avec la CCI pour le service aux entreprises et l'action économique n'étaient assorties d'aucune conditions financières sur le prix de ces services.Des engagements qui, pourtant, devront être repris par la communauté de communes dès que celle-ci aura été constituée (vraisemblablement dans le second semestre 2001). D'où la peur d'un 'chèque en blanc' qui engagerait financièrement les communes dès l'an prochain…

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