Saint-Léger, terre d'asile de 1942 à 1944 : une cérémonie pour le rappeler
Un hommage a été rendu hier, dimanche 20 juillet au village exemplaire de Saint-Léger. Cette petite commune au-dessus de Puget-Théniers, en bordure des Alpes-de-Haute Provence, s'est distinguée comme "terre dasile de 1942 à 1944", où, grâce à la solidarité et au silence des villageois, tous les réfugiés furent sauvés. Pendant loccupation allemande, sous limpulsion de Mme Zoé David (premier magistrat pendant 28 ans), le village accueillit, cacha et protégea une trentaine de réfugiés fuyant la milice et les nazis. La totalité des réfugiés, dont 19 enfants et adultes juifs, furent sauvés grâce à la solidarité, lesprit de partage, déquité et de fraternité des Saint-Légeois et à leur silence.
C'est pour commémorer cette action exemplaire que William Zekri, président de Yad Vashem Nice Côte dAzur, et Edouard David, maire de Saint-Léger, ont organisé cette cérémonie à la mairie de Saint-Léger, cérémonie présidée par Christian Estrosi, député-maire de Nice, président du Conseil général des Alpes-Maritimes. Le village de Saint-Léger, qui compte moins de cent habitants, avait reçu en 1989 pour cette action la "Médaille des Justes" décernée par Israël.
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