LUFC-Que Choisir regrette la décision rendue vendredi par la Cour dappel de Paris qui a considéré que les publicités sur le partenariat de la MAAF et dUnilever, ne sont pas de nature à induire le consommateur en erreur. Ce partenariat, explique l'association de consommateur, "consiste à accorder une remise de prime sur les assurances complémentaires santé de la MAAF contre la présentation de preuves dachat de produits Unilever de la gamme Proactiv, au motif que ces produits font diminuer le taux de cholestérol. "
Mais l'association de consommateurs estime que ce type de partenariat tient de la dérive publicitaire car ils ne permettent pas dinformer les consommateurs de manière transparente et complète sur les moyens de prévenir les maladies cardio-vasculaires. L'UFC-Que choisir avance plusieurs argurments :
LUFC-Que Choisir prend donc acte de la décision de la Cour d'appel de Paris qui, avant tout, "démontre labsence dencadrement réglementaire". "Dans un contexte dinstrumentalisation croissante de la santé dans le domaine alimentaire", elle demande à Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé de la Jeunesse et des Sports, et Luc-Marie Chatel, Secrétaire dEtat à la Consommation et au tourisme, "de créer un nouveau cadre réglementaire, aujourdhui inexistant, applicable aux alicaments".
|
L'éco de la Côte.