Jean Leonetti, certains élus du secteur Cannes Grasse prônaient un rattachement avec la CASA, une option que n’a pas retenue le Préfet, ce que vous approuvez ?
Avec ce projet, une étape majeure est tout de même franchie puisque nous avions toute une région autour de Cannes qui n’était pas en intercommunalité. Le fait que Cannes et Grasse qui ont des liens anciens puissent rentrer dans une grande intercommunalité à l’Ouest, qui corresponde à leur schéma de cohérence territoriale, était une étape indispensable, ce qui ne veut pas dire qu’il n’y en aura pas d’autres dans le futur.
Cela peut déboucher à terme sur un projet métropolitain ?
On doit mettre les projets avant les structures. Aujourd’hui, ce n’est pas un scandale de dire que sur le plan de la gestion des déchets, des transports, de l’urbanisme commercial ou de l’habitat, le territoire Cannes Grasse n’a pas encore défini sa position et que nous n’avons pas harmonisé nos points de vue. Si cela ce faisait demain, on serait capable de gérer en commun, sans que cela passe obligatoirement par une fusion.
N’était-il pas tout de même plus simple de réunir Cannes et Antibes dans une même structure ?
Ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Ce n’est pas parce que l’immobilisme existe depuis de nombreuses années à l’Ouest du département que l’on doit répondre en créant une structure qui viendrait idéalement résoudre tous les problèmes. Que chacun essaye de résoudre les problèmes à l’étage de la proximité et lorsque ceci sera réalisé, il pourra y avoir une coopération renforcée.