Searchfood à Sophia : un portail Web 2.0 pour la restauration

Posté mer 21/10/2009 - 07:10
Par admin

Searchfood à Sophia : un portail Web 2.0 pour la restauration

Etienne Andreoni (à gauche) et Can Omur, les deux fondateurs de Searchfood, une jeune pousse qui lie à la fois la technologie et les usages.

 

Mettre en relation les enseignes de la restauration et le grand public à travers un portail doté de toute l'interactivité du Web 2.0 : c'est l'objectif de Searchfood, une entreprise créée en mars 2009 par Etienne Andreoni et Can Omur et actuellement incubée par l'incubateur TELECOM ParisTech EURECOM au CICA de Sophia Antipolis. Il s'agit d'un portail qui va beaucoup plus loin que la recherche d'un restaurant et la réservation de table. Avec Searchfood.com, le client peut également trouver tout produit alimentaire à emporter ou à livrer, mais aussi bénéficier d'avis d'internautes, échanger les bonnes adresses, consulter les cartes des restaurants, avoir un plan d'accès, rechercher par type de produit, de cuisine, de lieux, etc. Quant au fournisseur, restaurant, traiteur ou commerce d'alimentation, il peut disposer ainsi d'une vitrine Web s'il n'en possède pas encore ou augmenter sa visibilité et ses canaux de distribution, s'il possède déjà un site Internet.

 

Regrouper toute l'information sur un seul portail

 

Les deux fondateurs se sont connus durant leurs études à Grenoble où ils suivaient un Master Miage. Leurs domaines de compétences se complètent. Etienne Andreoni, qui a terminé l'ESC Toulouse il y a trois ans et travaillé pendant 18 mois chez Cap Gemini dispose de solides compétences commerciales et marketing, en plus de l'informatique. Can Omur, qui a terminé un Master 2 de Management en systèmes d'information à Nice, s'intéresse plus particulièrement à l'innovation technologique.

 

"L'idée de Searchfood, elle, est partie d'un constat", note Etienne Andreoni : "quand on cherche un restaurant comme un produit à emporter ou à se faire livrer, l'information existe, certes, mais elle est très dispersée. Il faut naviguer entre les pages jaunes pour les adresses, et des sites comme Cityvox pour les avis, comme Mappy ou ViaMichelin pour les cartes, etc. Nous avons voulu rassembler tout cela en un seul portail. Un portail où il soit possible de trouver les meilleurs endroits pour manger sur place, emporter des plats ou se faire livrer mais également où l'on puisse voir ce qui est proposé, les tarifs, consulter des avis, rechercher facilement par type de cuisine (asiatique, français, pizza, etc), par zone géographique et par service (sur place, à emporter et livrer). Quand un internaute s'est inscrit, il bénéficie de plus de l'aspect communautaire et peut échanger les bonnes adresses, proposer un restaurant ou un produit à un ami, etc."

 

"Le restaurateur ou le distributeur de produits dispose, quant à lui, d'un site d'administration dans lequel il peut avoir sa propre page, modifier sa carte, mettre des photos. Ceux qui sont connectés au Net peuvent recevoir directement les commandes et réservations. Pour ceux qui ne sont pas connectés, nous nous chargeons de mettre en ligne leur carte, retranscrire les commandes et de leur transmettre celles-ci par synthèse vocale sur téléphone. Des commandes ou réservations qu'ils peuvent, en jouant des touches du téléphone, accepter ou refuser voire modifier en ce qui concerne par exemple les horaires. Pour le restaurateur, rien à payer. Pas d'abonnement ni de frais d'inscription. Nous nous rémunérons par un pourcentage sur le volume d'affaires que nous leur apportons".

 

Acquérir rapidement une "masse critique"

 

Sa phase pilote terminée, Searchfood est aujourd'hui prêt pour se lancer. La solution a été validée avec deux établissements "Le Coin Gourmand" à Garbejaïre et Mic Mac Pâtisserie à Cagnes-sur-Mer, un pâtissier qui livre sur la technopole. L'offre va maintenant être déployée sur la technopole de Sophia tandis que la prospection commence sur Nice. Avec plus de 2.000 établissements ne serait-ce que sur le territoire de la CASA (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis) et de Nice, le champ d'expérimentation est grand. En sachant aussi que la difficulté est de monter vite en puissance et d'acquérir rapidement une "masse critique" d'établissements.

 

L'incubateur TELECOM ParisTech EURECOM dans lequel Etienne Andreoni et Can Omur ont pu entrer en avril dernier, leur a en tout cas permis d'avancer vite. "Nous souhaitions que l'entreprise soit incubée pour disposer d'un soutien", explique Etienne Andreoni. "Nous avions besoin de conseils, notamment pour les études de marché afin de mieux cibler nos clients et améliorer notre offre. Sans oublier qu'il est important de se retrouver dans un contexte d'entrepreneuriat. Pour un porteur de projet, c'est toujours motivant d'être au milieu d'autres gens qui démarrent eux aussi des projets. "

 

Contact

Voir le site Web www.searchfood.com

 

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