Second aéroport azuréen : le gouvernement y pense

Posté ven 27/10/2000 - 00:00
Par admin

A l'issue d'un conseil des ministres consacré aux schémas de services collectifs, Lionel Jospin, Premier ministre, a déclaré qu'il convenait de chercher un autre site pour la Côte d'Azur.

Quelques paroles à l'issue d'un conseil des ministres, mercredi 26 octobre, risquent de mettre la Côte d'Azur quelque peu en émoi. S'exprimant à l'issue d'une réunion qui s'était attachée aux schémas de services collectifs, Lionel Jospin, le Premier ministre, a bien sûr évoqué la décision prise par le gouvernement de lancer le 3 ème aéroport parisien. Mais, parlant des autres aéroports français, il a également déclaré qu'il convenait de chercher un autre site pour la Côte d'Azur, soit sur les Alpes-Maritimes, soit sur le Var.Plusieurs sites passés en revueLe débat n'est pas nouveau. Mais la formidable expansion que connaît actuellement l'aéroport international de Nice Côte d'Azur, l'a relancé avec acuité. D'autant plus que l'explosion du trafic à un rythme qui approche les 10% par an créé d'abord de nouvelles tensions avec les riverains et que la plate-forme, en dépit du milliard de francs de travaux engagé actuellement, risque d'arriver à saturation d'ici une dizaine d'années.Le seul problème c'est : où ? Plusieurs sites ont déjà été passés en revue tout au long des vingt dernières années. Des études sommaires ont été faites pour le plateau de Saint Vallier, au dessus de Grasse. Trois autres possibilités ont été envisagées dans le Var : l'extension de la base de l'Ecole d'application de l'aviation légère de l'armée de terre au Cannet des Maures; la base aéronavale de Fréjus qui, depuis, a été vendue à la commune; la base aéronavale du Palyvestre, à Toulon-Hyères qui présente l'avantage d'accueillir déjà un trafic commercial. Autre possibilités : une solution sur l'Italie (le rachat de l'aéroport de Gènes par la CCI a été lui aussi évoquée).Mais jusqu'à présent, la nécessité ne pressait pas, Nice disposant encore de capacités d'aborpsion de trafic. Si l'on raisonne au delà des dix ans (le temps pour sortir ce type de grands équipements), ce n'est plus le cas aujourd'hui. La recherche d'un site pour une seconde plate-forme devrait désormais être véritablement lancé. Une recherche qui ne laissera sûrement pas les écologistes ou les riverains concernés indifférents…

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