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Soditech : les chiffres de la plongée 2003

12,43 millions d'euros de C.A. en 2003 contre 17,21 millions en 2002 : le spécialiste sophipolitain de l'ingénierie mécanique a souffert. Pour 2004, l'activité repart dans le spatial, se maintient dans l'aéronautique et l'automobile avec des perspectives dans le nucléaire autour d'Iter.

12,43 millions d'euros de C.A. en 2003 contre 17,21 millions en 2002 : le spécialiste sophipolitain de l'ingénierie mécanique a souffert. Pour 2004, l'activité repart dans le spatial, se maintient dans l'aéronautique et l'automobile avec des perspectives dans le nucléaire autour d'Iter.


Pas de surprise : les chiffres 2003 sont mauvais. Soditech avait prévenu a plusieurs reprises. Le titre (la société est cotée au Nouveau Marché) avait anticipé la publication des comptes 2003 qui s'est faite récemment. Spécialisée dans l'ingénierie mécanique du high tech, Soditech a ainsi enregistré un chiffre d'affaires de 12,43 millions d'euros pour l'année 2003, contre 17,21 millions d'euros proforma en 2002 (à périmètre égal, c'est à dire hors Est-Etudes la filiale qu'elle a revendue fin décembre 2002) et près de 27 millions d'euros en 2001 avec sa filiale (près de 18 millions d'euros à périmètre égal).

Une nouvelle année noire donc pour cette entreprise sophipolitaine qui a enregistré plusieurs chocs l'an dernier après une année 2002 déjà éprouvante. Après le boulet Est-Etudes dont elle avait pu se séparer fin 2002 et qu'elle s'était mise au pied en 2000 à l'occasion de son entrée en bourse au Nouveau Marché (il était bon alors de se présenter avec une taille un peu plus imposante aux investisseurs) Soditech a dû faire face à d'autres problèmes. Le plus sérieux : une forte baisse du spatial au début 2003 à travers l'un de ses principaux donneurs d'ordre dans ce secteur, la société Alcatel Space à Cannes.

Depuis, la reprise du marché des satellites de télécommunication a permis à Soditech de relancer cette activité et de recruter 25 consultants à partir du troisième trimestre. L'effectif du spatial est ainsi passé de 45 à 70 consultants (il était tombé au plus creux du marché à 16 personnes). Par ailleurs, la société vient de signer un nouveau contrat avec le CNES sur le satellite d’observation scientifique Corot, pour la fourniture d’un harnais filaire.

Autre pole d'activité de Soditech, l'automobile est également en crise. Malgré cela, la plupart des contrats avec Renault et Peugeot-Citroën ont été reconduits en 2004, est-il noté dans un communiqué. Pour l'aéronautique, les accords obtenus au forfait sur l'A380, se poursuivent en 2004. Soditech renforce également son partenariat avec Airbus par la mise en place d’une équipe de consultants en R&D externalisée et à travers le début des travaux sur la version cargo "Freighter" du superjumbo.

La petite percée dans la défense se poursuit également. Après avoir obtenu un premier contrat avec DCN Cherbourg sur le sous-marin nucléaire Le Terrible, Soditech a signé un nouveau contrat sur le programme franco-italien des frégates Horizon. La société regarde aussi du côté du projet Iter, le réacteur thermonucléaire dont l'implantation est actuellement envisagée à Cadarache (le choix doit se faire prochainement entre le site français et celui du Japon). Soditech collabore depuis 1996 avec le CEA Cadarache sur le programme Tore Supra, un projet qui représente une étape indispensable pour le développement du projet Iter.

Sur 2004, aussi, les perspectives semblent meilleures pour Soditech dont le carnet de commande a atteint à fin janvier 7,2 millions d’euros. Environ 60% du chiffre d’affaires de l’exercice précédent...

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