Sophia : Amadeus et Symphony en vedette à "Choose France"

Société madrilène, Amadeus, le plus gros employeur de Sophia Antipolis, a annoncé un investissement de 80 M€ en France avec à la clé la création de 800 emplois sur deux ans dont 80% sur Sophia Antipolis. Autre annonce : celle de la "licorne" Symphony qui, dans le cadre de ses Symphony Labs, mènera dans la technopole des recherches sur l'informatique confidentielle et la gestion de la voix avec le Campus Pierre Laffitte.

Amadeus Entrée Sophia

Quelque 6,7 milliards d'euros d'investissement avec la création de 4.000 emplois pérennes : c'est ce qu'ont annoncé hier, lundi, à Versailles 180 patrons de groupes étrangers réunis autour du président de la République Emmanuel Macron pour la 5ème édition du sommet "Choose France". Parmi les 15 grosses annonces d'investissements étrangers en France, une concerne Sophia Antipolis : 80 M€ investis par la société espagnole Amadeus pour son centre R&D de la technopole avec à la clé 400 emplois créés cette année et 400 l'an prochain. Une autre annonce qui concerne la technopole a été faite par l'américain Symphony : la plate-forme d'infrastructures et de technologie leader des marchés va ouvrir à Sophia un laboratoire de recherche en collaboration avec des institutions françaises pour une dizaine d'emplois à la clé.

Amadeus : 80 M€ d'investissement et 800 emplois créés sur deux ans

La reprise des recrutements d'Amadeus, la "locomotive" de l'emploi sophipolitain était déjà dans les tuyaux avec une perspective dessinée en début d'année de 400 recrutements sur 2022. Le leader mondial des réservations pour le tourisme, qui avait été lourdement affecté par la crise du Covid et la fermeture des aéroports, reprend aussi ses investissements. Sur le site de l'Elysée, il est noté que le groupe européen, dont le siège social est à Madrid, investira en France 80 M€ et créera 800 emplois sur deux ans.

"Dans le cadre de sa politique d’investissement dans les talents, Amadeus créera 400 emplois en 2022 suivis de 400 emplois additionnels en 2023. 80% de ces emplois seront localisés dans le centre de R&D d’Amadeus à Sophia Antipolis et 20% à Paris", est-il ainsi souligné. En termes d'emplois, il s'agit en nombre de la seconde plus importante contribution. La première, avec 1.000 emplois à la clé, est celle du projet de "mega-fab" porté par STMicroelectronics et GlobalFoundries à Crolles en Isère et qui représente un investissement de plus de 5,7 Mds €.

Symphony mènera des recherches sur l'informatique confidentielle et la gestion de la voix

L'autre annonce qui a été faite et qui intéresse la technopole, est celle de Symphony. Alors dirigée par David Gurlé, la "licorne" américaine a posé le pied à Sophia Antipolis en 2018 à travers l'installation d'un de ses centres de R&D, devenu aujourd'hui son principal centre d'ingénierie avec 150 ingénieurs. Son nouveau directeur général, Brad Levy a annoncé à Paris que Symphony mènera à Sophia Antipolis des recherches appliquées sur l'informatique confidentielle et la gestion de la voix en partenariat avec des entités publiques et privées en France, dans le cadre des prochains Symphony Labs. Par cette initiative, l'entreprise cherchera à employer au moins 10 chercheurs au cours des trois prochaines années.

Symphony prévoit ainsi de travailler avec des chercheurs et des étudiants de l'université Mines Paris-Psl, Campus Pierre Laffitte pour aborder des sujets prospectifs dans le domaine des technologies de l'information et des marchés financiers. Dans le cadre des Symphony Labs, la société s'est également associée à smartTrade Technologies, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de technologies de plateformes de négociation électronique SaaS multi-actifs, pour travailler dans les années à venir sur des initiatives de recherche conjointes dans les domaines de l'intelligence artificielle (IA), de la machine l'apprentissage (ML), le traitement du langage naturel (NLP) et la gestion des données non structurées. Bien dans les compétences de la technopole.

Dans un communiqué, la société précise d'autre part qu'elle "travaillera en étroite collaboration avec Team Côte d'Azur pour présenter l'écosystème fintech local et mettre en valeur les capacités de la région à l'étranger".

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