Sophia Antipolis revient en plein dans le concert international des parcs technologiques

En participant la semaine dernière au 40ème congrès IASP (International Association of Science Parks and Areas of Innovation), la Fondation, qui est à l’origine de la création de cette association, a signé son retour au sein de la communauté internationale des parcs technologiques et zones d’innovation.

Fondation Sophia Antipolis Mariani et Servetti

C’est un retour aux sources pour la Fondation Sophia Antipolis. Sa présence au 40ème congrès IASP (International Association of Science Parks and Areas of Innovation), congrès qui s’est tenu la semaine dernière au Luxembourg, marque le tournant, pris au début de l’année, du grand retour de la Fondation dans le pilotage de la technopole. Pour bien en prendre la mesure, il faut se souvenir que c’est Pierre Laffitte, le père de Sophia Antipolis, qui a été à l’origine de l’IASP en 1984. (Photo DR : de gauche à droite, Philippe Mariani, directeur des relations internationales de la FSA et Philippe Servetti, directeur général ont participé au grand congrès annuel de l'IASP).

La Fondation Sophia Antipolis redevient membre en plein de l'IASP

Poussée par la révolution mondiale des technologies, l'association des parcs technologiques et des zones d’innovation a bien grandi depuis. Elle regroupe aujourd'hui 350 membres dans 79 pays et couvre les cinq continents. Mais au fil du temps, les relations entre Sophia et l'IASP s’étaient distendues. Elles reprennent aujourd’hui. Philippe Servetti, directeur général de la FSA et Philippe Mariani, directeur des Relations Internationales, qui participaient au congrès du Luxembourg, ont ainsi renoué le lien avec la communauté internationale des parcs technologiques. La FSA est redevenue membre en plein de l’association et compte jouer un rôle notamment de trait d’union entre les parcs technologiques d’Europe du Nord et ceux du Sud.

“Sophia Antipolis a retrouvé une voix à l’IASP", souligne Philippe Mariani. “La présence dans cette association nous ouvre une fenêtre sur l'innovation dans le monde. Elle permet de nous comparer aux autres parcs scientifiques les plus dynamiques, d’échanger des idées sur certains sujets pour lesquels la technopole se tient aux avant-postes comme IA et société, de travailler sur les clusters de son écosystème comme celui de l’automotive. Nous voulons aussi renouer avec la communauté des technopoles au niveau international pour traiter des grands défis que nous affrontons tous comme celui de l’attractivité des talents.”

Les "mégatendances", thème du 40ème congrès

Le thème de ce 40ème congrès mondial avait aussi de quoi parler à la technopole azuréenne : les mégatendances. Car si chaque parc scientifique dans le monde opère dans son propre contexte local et au sein de son propre écosystème régional d'innovation, il est confronté aux mêmes mégatendances mondiales que les autres. Quel est l’impact sur l’homme de ces mégatendances comme la montée de l’IA ? Comment les parcs technologiques aident à défricher un nouveau monde en pleine effervescence ? Comment attirer les meilleurs talents ? Autant de questions qui sont aussi celles que se pose Sophia Antipolis. Technopole de renommée mondiale, elle se replace aujourd’hui dans le concert international des parcs technologiques pour mieux y répondre.

 

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