Sophia : contrat sud-coréen pour Thales Underwater Systems

Les dirigeants du Thales Underwater Systems ont dévoilé fin septembre, en compagnie des élus et acteurs économiques locaux la plaque du cinquantenaire, à l'entrée du site de Sophia de TUS.

Une bonne nouvelle pour le site de Thales Underwater Systems à Sophia, qui a fêté récemment ses cinquante ans sur la Côte d'Azur : le groupe, leader mondial en matière de lutte anti-sous-marine aéroportée, équipera les hélicoptères AW159 de la Marine sud-coréenne. AgustaWestland et Thales ont en effet conclu un contrat pour la fourniture de sonars trempés COMPACT FLASH SONICS destinés aux nouveaux hélicoptères AW159 du programme Maritime Operations Helicopters (MOH) de la Marine sud-coréenne.

Dernier-né de la gamme FLASH, le sonar trempé COMPACT FLASH est un sonar plus léger, basse fréquence, à longue portée, destiné à des hélicoptères de tonnage intermédiaire. Il bénéficie d’une architecture optimisée et d’un treuil à motorisation électrique. Le COMPACT FLASH offre un niveau de performance remarquable, met en avant Thales.

La version SONICS associe en plus un système de traitement de bouées acoustiques. Un récepteur VHF reçoit les données des bouées et traite les signaux en temps réel à bord de l’hélicoptère. En traitant simultanément le sonar trempé et les bouées actives et passives, le COMPACT FLASH SONICS confère à ces nouveaux hélicoptères de taille intermédiaire une capacité de lutte anti-sous-marine de tout premier ordre.

"Avec un large parc installé, le FLASH SONICS équipe déjà les marines française (NH90 NFH), anglaise (Merlin EH101), norvégienne (NH90), américaine (MH60-R), suédoise (NH90), australienne (MH60R) et émiratie (Super Puma). Ce nouveau contrat conforte le Groupe dans sa position de leader mondial en matière de lutte anti-sous-marine aéroportée", a rappelé Benoit Plantier, directeur général de Thales Underwater Systems.

Un contrat dont bénéficiera le site de Sophia, siège de TUS France, où sont concentrées les activités de R&D. Thales investit énormément dans la Recherche et le Développement pour mettre au point de nouvelles techniques dans le domaine du traitement du signal, de l'acoustique sous-marine, de l'électronique, de la mécanique et des concepts futurs de lutte sous la mer. Sophia, le navire amiral du groupe avec 780 salariés (c'est le deuxième employeur de la technopole), s'occupe plus particulièrement du développement logiciel et du traitement du signal avec des recherches sur de nouveaux algorithmes.

Le contrat avec la Corée du sud est important à plus d'un titre. D'abord, il ouvre au groupe français les portes du marché asiatique. Ensuite, il répond à la stratégie de TUS qui cherche à se développer à l'export. Actuellement, son chiffre d'affaires à l'exportation est de 65% du chiffre d'affaire global et l'objectif est de le faire passer à 75% d'ici deux ans.