Sophia : coup de projecteur sur le pôle de compétitivité Mer

A l'occasion de sa venue dans le département pour l'inauguration de la ligne SNCF Cannes Grasse, François Goulard (photo Une), secrétaire d'Etat aux Transports et à la Mer, a rencontré chez ACRI, les principaux acteurs de ce projet de pôle de compétitivité.

C'est un coup de projecteur sur le pôle de compétitivité Mer en gestation qu'a donné en début de semaine le Secrétaire d’Etat aux transports et à la mer François Goulard. A l’occasion de sa venue dans le département pour l'inauguration de la ligne Cannes-Grasse, il a fait un crochet chez ACRI à Sophia Antipolis, l'une des entreprises moteurs dans le domaine de l'observation de la terre et de la mer. En compagnie des représentants de l’Etat (Claude Serra, sous-préfet de Grasse et Jean-Marc Prodhomme, délégué de la Datar) et de Jean Léonetti, député-maire vice-président de la Casa (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis) il a rencontré les acteurs principaux du pôle Mer, sécurité et Sûreté et développement durable autour de Philippe Bardey, Pdg d'ACRI et les a encouragés fortement dans leur action.Après une visite sur la plateforme "bassin à houle" et dans le centre de calcul informatique des données ENVISAT, les participants se sont retrouvés pour une présentation du pole MER. Ce projet se positionne sur un marché potentiel très important comme l'a montré Bernard Plancher directeur de la DCN à Toulon et président du comité de pilotage. En effet la mer représente 70 % de la surface terrestre, 70% des échanges mondiaux avec 50% de la population qui vit à moins de 200 kilomètres des côtes. La mobilisation d'autre part s'est révélée exceptionnelle avec 103 industriels, 52 laboratoires de recherche, écoles et universitaires (800 chercheurs) avec 17 projets de coopération fédérant 110 fiches projets sur 202 reçues.Bernard Plancher a également souligné l’importance de l’économie maritime en PACA qui représente a elle seule, tourisme maritime compris, 119.800 emplois. Il a rappelé enfin que la DCN est fortement engagée dans l’activité porte avions et sous marins mais aussi dans l’offshore et la grande plaisance qui est une activité très importante dans notre région.Directeur d'Ifremer Méditerranée, Guy Herrouin, a pour sa part résumé les activités principales d’Ifremer, qui sont essentiellement tournées vers l’intervention sous marine profonde (robotique) et qui conduisent à des collaborations fortes avec les industriels sur l’offshore pétrolier et l’ingénierie ainsi que vers l’environnement (programme cadre Medicis sur l’étude des contaminants chimiques en méditerranée). D’autres activités telles que la prévision océanographique, des projets de collaboration avec le CNRS en particulier et la mutualisation d’équipement font partie aussi de sa panoplie.Représentant de Thales Underwater System, groupe présent en France (Sophia Antipolis et Brest) ainsi qu’au Royaume uni et en Australie, Yves Chosheyras a estimé que les différentes facettes du pôle, de la défense à la sécurité, lui paraissaient particulièrement intéressantes. Michel Glass, de l’Observatoire Océanique de Villefranche sur Mer a relèvé l’importance de la présence des Observatoires des sciences de l’Univers en Méditerranée : 3 sur 5 observatoires sont situés sur nos côtes méditerranéennes. Partant de cela, la participation au pôle renforcera la valorisation des connaissances et permettra de profiter de l’environnement industriel exceptionnel. Francis Lucas du CNIM s'est félicité de cette opération qui contribue a développer ce que déjà le CNIM considère comme essentiel pour l’innovation et la réussite pour une entreprise à savoir le partenariat avec les organismes de recherche.Autant de déclarations et de remarques, de projets et de compétences rassemblées alliés à une qualité du dossier qui ont impressionné le secrétaire d’Etat aux transports et à la mer.