Sophia Croissance : associer PME et start-up aux pôles de compétitivité

Posté lun 20/03/2006 - 00:00
Par admin

Initié par Dominique Pouliquen (photo Une) et la Fondation Sophia Antipolis, Sophia Croissance veut apporter aux sociétés membres une information permettant de mieux s'associer aux projets des pôles. Une idée qui suit son chemin. Voir la vidéo.

Les PME et les start-up vont-elles pouvoir bénéficier de la dynamique des pôles ? Et inversement, les pôles, actuellement pilotés par de grands groupes, sauront-ils tirer le meilleur parti des compétences des PME et des start-up ? La question mérite d'autant plus d'être posée que la Côte d'Azur, avec la labellisation du pole Orpheme sur les maladies émergentes et orphelines, est désormais impliquée fortement dans sept pôles de compétitivité. C'est cette réflexion sur la participation des PME et start-up dans les pôles de compétitivité qu'a engagée Sophia Croissance, à l'initiative de Dominique Pouliquen et de la Fondation Sophia Antipolis.S'il ne s'agit pour l'instant que d'une initiative, cette réflexion pourrait déboucher sur la création d'une association. C'est ce qui a été évoqué lors de la seconde réunion publique de Sophia Croissance qui se tenait à l'Agora Einstein et qui a réuni une soixantaine de participants dont de nombreux responsables d'entreprises. L'occasion pour Dominique Pouliquen de rappeler les objectifs. Il s'agit d'abord d'apporter une information sur ce qui se passe dans les pôles pour permettre aux PME de mieux s'insérer dans les projets en cours de montage avant même qu'ils ne soient labellisés (projets en cours de lancement, calendriers, comités de pilotage, etc.).Second objectif : informer les pôles sur les compétences qui existent dans le tissu régional avec les PME et les start-up innovantes. Et puis Sophia Croissance veut également permettre un partage d'expérience sur des questions aussi essentielles pour PME et start-up que recruter, lever des fonds, s'informatiser, etc. Elle compte également favoriser les synergies entre ses membres et constituer, à l'image de Croissance Plus à Paris, un groupe assurant la défense des intérêts des petites sociétés innovantes du high tech régional. Pour le sénateur Laffitte, cette initiative est essentielle. "Il faut faire comprendre que si les petites entreprises ne sont pas associées au dynamisme des pôles, ce ne sera pas un dynamisme équilibré".Sophia Croissance, qui table sur un potentiel de 150 participants, compte en tout cas poursuivre son effort de rassemblement. Un bureau fondateur a été mis en place avec des sociétés comme Keeneo, Grooviz, Trusted Logic et des partenaires comme INPI, Oseo, Sophia Eurolabs, Cari Events. Un programme d'activité a été dessiné avec des soirées d'information générale, des déjeuners networking pour les membres, des réunions thématiques à l'initiative d'un partenaire, la constitution de listes d'e-mailing et la création d'un intranet. Un premier déjeuner des membres est ainsi prévu pour le jeudi 23 mars. Sophia Croissance, en simple initiative ou en future association, prend la route.Voir la vidéo de Sophianet-Tele@vision sur la façon dont Sophia Croissance compte contribuer à mieux associer les PME aux pôles de compétitivité azuréens

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