Sophia : des licenciements qui font grand bruit
La procédure de licenciement collectif engagée à la SAEM (Société anonyme d'économie mixte) soulève une grande émotion dans le département.
La procédure de licenciement engagée à la SAEM fait grand bruit dans le département (voir notre article daté du 15 août Sophia : procédure de licenciement collectif à la SAEM). Le quotidien Nice-Matin, dans son édition du 18 août, consacre une page départementale entière à la crise qui fragilise la Société anonyme d'économie mixte et toute la technopole (le dossier peut-être consulté sur le site Web du quotidien à l'adresse /www.nicematin.fr">www.nicematin.fr).On peut y lire notamment les déclarations de Jean Leonetti. Le député-maire d'Antibes, note que la SAEM ne doit pas disparaître et qu'en tout état de cause, la communauté de communes ne sera pas opérationnelle avant le 1er janvier 2002. Il souhaite d'autre part que le Conseil général puisse continuer à conserver une part de pouvoir dans la technopole (le pouvoir économique doit en effet, de par la loi Chevènement, revenir à la communauté de communes ou à la communauté d'agglomérations).Gérard Passera, directeur général de la SAEM, parle quant à lui d'une simple restructurationpermettant de redéployer le personnel vers d'autres structures. Parmi les réactions, celle de Francis Perugini, le président de la Chambre de commerce et d'industrie de la Côte d'Azur. Il pose le problème de l'existence à moyen terme du Symisa et de la SAEM SACA. Le sénateur Pierre Laffitte, fondateur de Sophia Antipolis, dénonce le caractère choquant d'une procédure entamée en plein mois d'août.Sur le 'terrain', une réunion informelle avec les délégués du personnel s'est déroulée vendredi 18 août au matin. Mais ne s'y trouvaient que les deux représentants des non-cadres, les délégués titulaire et remplaçante du personnel cadres étant l'un en maladie, l'autre en congé annuel (la réunion a donc été déclarée informelle parce que les représentants cadres ne pouvaient y participer). La réunion ne semble guère avoir fait avancer les choses et le conflit reste ouvert entre le personnel de la SAEM et la direction.
