Sophia : GSF veut se développer dans le nucléaire

Le groupe sophipolitain GSF annonce renforcer son développement dans le nucléaire. Il compte participer à la rénovation des centrales nucléaires françaises visant à prolonger leur durée de vie et à améliorer leur sûreté suite au drame de Fukushima. Le champion français de la propreté et des services associés créé ainsi une structure dédiée "GSF ENERGIA". Pour marquer sa volonté de s’inscrire durablement dans ce nouveau paysage, il participe au salon "power energies" du 25 au 27 septembre à Avignon.

Un élargissement du champ d'expertise au-delà de la propreté

GSF compte ainsi élargir son champ d’expertise. Au-delà des opérations de maintien en propreté, le groupe va intégrer des services associés (gestion d’atelier de traitement du linge, de magasin…) et des prestations toujours plus techniques (décontamination en zone contrôlée, assainissement, gestion d’atelier de traitement des déchets radioactifs solides et liquides). C'est le rôle de GSF ENERGIA qui aura son fonctionnement propre.

Le Groupe a donc travaillé à l’adaptation de son système qualité aux contraintes et exigences du secteur, ce qui lui a valu d’être référencé par un grand industriel. Cette nouvelle qualification est pour lui une porte d’entrée vers de nouveaux marchés.

Un dispositif spécifique de formation mis en place

Mais un secteur aussi "sensible" que le nucléaire ne supporte pas d’approximation en matière de sûreté. Fort d’une collaboration de plus de vingt ans avec le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA) et Aréva, GSF a mis en place un dispositif de formation adapté aux règles les plus exigeantes qui soient. Les équipes sont donc spécialement sensibilisées, formées et disposent des habilitations nécessaires : PR (Prévention des Risques), Qualité Sûreté Prestataire (QSP) et Habilitation Niveau (HN).

Grâce à ce dispositif, explique GSF, les agents qui travaillent pour les centrales peuvent être réactifs face aux demandes des logisticiens. Chaque équipe intervenant sur site disposera également d’une Personne Compétente en Radioprotection (PCR). Le nouveau défi est lancé.