Sophia : Kinaxia racheté par Septeo, la "licorne" française de Montpellier

Fondée en 2009 par Edouard Le Goff, la start-up sophipolitaine Kinaxia, leader de l'expertise immobilière, a annoncé son rachat par le Groupe Septeo, une "licorne" française (valorisée à plus d'un milliard d'euros) basée à Montpellier et devenue leader européen des legal techs. Kinaxia (150 personnes, 20 M€ de CA) devrait continuer à grandir à Sophia Antipolis. La transaction dépasserait les 50 M€.

Kinaxia Septeo Logo

Avec Kinaxia (150 salariés, leader de l'expertise immobilière), c'est une des belles success stories azuréennes qui vient d'être rachetée. Pour une fois cependant, le rachat a été réalisé par un groupe français : Septeo, licorne tricolore (valorisée à plus d’un milliard d’€ en 2020). Fondée en 2013 et basée à Montpellier, elle est aujourd'hui leader européen des legal techs et compte 1.500 salariés et 130.000 utilisateurs en France et dans le monde. Experte des solutions technologiques pour les professionnels du droit, de l’immobilier et des DSI, Septeo poursuit ainsi sa stratégie de développement à travers l’acquisition de Kinaxia, qui vient renforcer son expertise technologique sur les marchés de la gestion et de la transaction immobilière.

CityScan : le service disruptif de Kinaxia pour les transactions immobilières

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Edouard Le Goff Kinaxia

Fondée en 2009, par Edouard LeGoff (photo ci-contre), Kinaxia est une incontestable réussite et s'est affirmée comme un acteur majeur dans la transition numérique des activités immobilières. Elle a su conjuguer expertise métier, Data Science et IA pour proposer des solution innovantes en matière d'expertise immobilières. Son produit phare, CityScan, un service de géodécision immobilière en ligne permet de prendre en compte 120 indicateurs (niveau de prix immobilier, proximité des écoles, des commerces, des transports en commun, risques divers, bruit, qualité de l'air, ensoleillement, âges moyens, niveau social du voisinage, fibre, 5G…) pour faire un choix dans un achat de logement et éviter le "coup de cœur" qui tourne au cauchemar.

Avec près de 20M€ de CA, 150 personnes basées à Sophia Antipolis et 20% de croissance annuelle, Kinaxia est une pépite de la Proptech française. Elle s’est développée sur plusieurs marchés comme les renseignements d'urbanisme en ligne, l'expertise en copropriété, toujours avec la même philosophie : récupérer, traiter et transformer la data en web service afin de proposer une expertise enrichie à ses clients.

Pour le groupe Septeo, "une ère nouvelle" qui s'ouvre

Pour le groupe Septeo, cette acquisition marque une nouvelle étape dans le développement et la mise à disposition de solutions hautement technologiques au profit des professionnels de l’immobilier. Après avoir consolidé le marché de l’administration de biens de 2018 à 2019 (Spi & La Gi) puis acquis cette année Modelo, leader français de la rédaction d’actes en ligne présent dans 14 000 agences, le groupe Septeo se positionne comme un acteur majeur de la transformation numérique de l’industrie immobilière en France.

L’expertise de Kinaxia dans la data et les technologies web "ouvre pour notre groupe une ère nouvelle", souligne Hugues Galambrun, PDG du Groupe Septeo. "En proposant le meilleur des solutions en matière d’expertise immobilière, Septeo va offrir des opportunités nouvelles, adaptées à la transformation digitale que vivent l’ensemble de nos clients du monde de l’immobilier".

Président et fondateur de Kinaxia, Edouard le Goff, rappelle qu'avec le Groupe Septeo, se renforce aujourd’hui un partenariat déjà engagé avec le Groupe Septeo en 2019 sur le marché des notaires avec Genapi. Les dirigeants des deux groupes, que nous avons pu contacter en visioconférence, ont insisté sur la volonté de faire grandir Kinaxia ensemble. Les effectifs resteront et grandiront dans la technopole, Edouard Le Goff restera à la direction générale de Kinaxia, même si Hugues Galambrun le voit bien rejoindre le Comex de Septeo afin d'élargir son cercle d'intervention. Quant au montant du rachat, aucun chiffre n'a été annoncé, mais un bruit courait du côté de Montpellier qu'il se situerait au-delà de 50 M€.

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