Sophia : la crèche d'entreprises de People & Baby doublée par "Les Galopins"

Posté ven 12/10/2007 - 13:25
Par admin

Sophia : la crèche d'entreprises de People & Baby doublée par "Les Galopins"

Les salariés de Sophia qui attendaient l'ouverture de la première crèche d'entreprise sur la technopole (elle avait été fixée au 10 décembre prochain) seront déçus. La société People & Baby qui a lancé le projet d'une crèche de 60 places en rez-de-chaussée dans un des immeubles de l'ensemble des Genets, route des Crêtes, là où la CASA (Communauté d'agglomération Sophia Antipolis) s'est désormais installée, ne pourra pas tenir ses délais.

 

L'accord nécessaire de la mairie de Valbonne

 

Non qu'elle ait abandonné son projet. Mais celui-ci est entré en interférence avec un projet plus ancien de crèche d'entreprises mené par la commune de Valbonne : celui de la crèche "Les Galopins" qui prévoyait la construction d'un bâtiment à proximité du nouveau collège, entre Sophia et le vieux village.

 

Pour People & Baby, le coup est d'autant plus dur, qu'il lui faut l'accord de la mairie de Valbonne pour engager les travaux de transformation en crèche du local des Genêts. Ce local changeant d'affectation, il s'avère d'autre part nécessaire de changer le POS (Plan d'occupation des sols), le règlement de ZAC interdisant pour l'instant tout établissement éducatif ou de petite enfance sur ce secteur. Un permis de construire a été déposé au début du mois. Mais les chances sont aussi minces de l'obtenir rapidement, d'autant moins que la mairie de Valbonne n'a pour l'instant dit ni oui ni non.

 

Les Galopins : un projet municipal de crèche d'entreprise débloqué récemment

 

Philippe Mussi, conseiller municipal délégué à la petite enfance à Valbonne explique de son côté : "la CAF, la Caisse d'allocation familiale, nous a fait attendre longtemps,  Nous étions prêt cet été à refermer le dossier. Celui-ci avait été initié fin 2001 avec trois partenaires : la commune de Valbonne, la CAF et un comité d'association d'entreprises. La mairie construisait le bâtiment et louait à l'association qui assurait la signature de conventions avec les entreprises réservant des places. Le projet était bien parti. Nous avions trouvé un terrain au niveau du rond-point où est le collège. Nous avions modifié le POS pour pouvoir faire un équipement public. Il était prévu ainsi une crèche de 38 places dont 28 pour les entreprises (10 étant réservées pour des habitants de la commune)."

 

Mais, faute d'avoir pu obtenir l'accord de la CAF pour à la fois le financement de la construction et le fonctionnement, ce projet était resté dans les cartons. Cet accord s'avère en effet capital, la CAF prenant en charge notamment 50% du fonctionnement de la crèche. Ce n'est que récemment que ce projet est ressorti des tiroirs et a pu être débloqué. Un accord aurait été signé avec la CAF dans le cadre du contrat enfance triennal, tandis que les accords formels doivent être passés prochainement devant le conseil municipal de Valbonne et le conseil d'administration de la CAF. Le tout devant être finalisé avant la fin de l'année.

 

Pourquoi pas les deux projets ?

 

Les mauvaises langues diront que c'est peu de temps après que People & Baby se soit prévalu d'un accord oral de la CAF pour le financement du projet des Genêts, que le projet municipal s'est brusquement débloqué. On pourra se réjouir bien sûr de ce déblocage. Mais pour les salariés de la technopole, le résultat ce sera d'abord de se retrouver sans solution pendant deux ou trois ans de plus. Dans le meilleur cas, compte tenu des délais de construction du bâtiment, l'ouverture ne pourrait se faire avant la rentrée 2009. Le projet privé de crèche d'entreprises avait l'avantage, outre d'offrir le double de places aux salariés, d'être opérationnel rapidement.

 

France Selvides, de People & Baby, n'en continue pas moins de travailler le projet des Genêts. Mais l'horizon d'ouverture a été repoussé au printemps. En même temps, d'autres lieux, sont recherchés sur d'autres communes de la technopole qui auraient moins de prévention devant une crèche privée ou n'auraient pas une solution municipale à relancer. Et l'on peut rêver aussi, pourquoi pas, de la CAF subventionnant les deux établissements. Avec près de 30.000 salariés jeunes sur la technopole, ce serait loin d'être de trop.

 

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