Sophia lance son 3IA Côte d'Azur en clôture du 2ème SophI.A Summit

La bonne nouvelle de la labellisation avait été annoncée l'an dernier lors du premier SophI.A Summit. En clôture de la seconde édition, vendredi, ce sera la concrétisation avec le lancement du 3IA Côte d'Azur. L'occasion de faire le point sur un dossier qui a déjà beaucoup avancé. Un dossier qui porte une bonne partie des espoirs de la technopole.

3IA illustration

Ce sera l'événement qui viendra magistralement clôturer le 2ème SophI.A, le Sommet de l'Intelligence Artificielle qui s'ouvre ce matin dans la technopole : le lancement du 3IA Côte d'Azur. La bonne nouvelle de la labellisation de l'Institut Interdisciplinaire de l'Intelligence Artificielle azuréen avait été accueillie l'an dernier lors du premier sommet. Elle se concrétise en plein lors du second. Université Côte d'Azur lancera ainsi officiellement son 3IA vendredi 22 novembre de 11 à 13h au Beachcomber French Riviera à l'occasion de la cérémonie de clôture du sommet.

Toutes les forces du territoire réunies

Alors directeur d'Inria Sophia Antipolis, David Simplot avait structuré et défendu avec succès le projet l'an dernier. Désormais directeur du 3IA depuis début novembre, il présentera aussi vendredi l’avancée du dossier, entouré des partenaires de l’institut. Porté par Université Côte d’Azur, ce projet réunit les  principaux acteurs technologiques et académiques du site tels que le CNRS, Inria, Inserm, EURECOM, MINES ParisTech, SKEMA Business School, avec aussi le soutien du CEA, du CHU de Nice, du CSTB, du CNES, de Data Science Tech Institute et de l’INRA. Bref, tout un panel de compétences et d'expertises de haute volée dans différents secteurs et disciplines.

Le projet, et c'est sa force, a également été soutenu par plus de 60 entreprises du territoire. Des grandes, des petites ou encore des start-up comme pêle-mêle Accenture, Amadeus, ARM, Blu Manta, Doriane, inHEART, NXP, Renault, SAP, Thales et Therapixel. Il bénéficie également du support actif et de l'engagement des collectivités locales, en particulier de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis, de la Métropole Nice Côte d’Azur, du Conseil départemental des Alpes-Maritimes et de la Région Sud (Provence Alpes Côte d’Azur).

Les grandes lignes du projet 3IA Côte d'Azur

Le domaine de recherche que recouvre le 3IA Côte d’Azur ? Le projet est centré autour des applications concernant d'une part la santé et la biologie numérique, d'autre part les territoires intelligents. Il repose sur 4 axes scientifiques :

  • l’intelligence artificielle fondamentale : statistiques, machine et deep learning
  • l’intelligence artificielle au service de la médecine computationnelle
  • la biologie computationnelle et l’IA bio-inspirée
  • l’IA et les territoires intelligents et sécurisés

Depuis sa labellisation, le 3IA Côte d’azur a déjà taillé son chemin. Il s'est structuré en regard des objectifs annoncés. La gouvernance a été mise en place afin d’assurer un fonctionnement optimal : conseil académique, conseil des entreprises ainsi que cellule de coordination des partenariats avec les entreprises.

Déjà 28 chaires validées par le jury

A son actif déjà, 28 chaires validées par le jury. C'est plus que les 24 initialement annoncées. Mais une rallonge budgétaire de 2,5 M€ a été obtenue et s'est ajoutée aux 13,5 M€ demandés. Dix chaires concernent le cœur de l’IA. C'est, pour David Simplot, l’axe le plus important. Il contribue à faire de l’IA explicable, générative et de l’apprentissage.

Sept chaires sont dédiées à la médecine computationnelle (imagerie médicale, jumeau numérique…), sept autres à l’IA pour la biologie et l’IA bio-inspirée. Le smart territoire ne dispose lui pour l'instant que de quatre chaires. Mais il doit monter en puissance avec la création en 2020 de cinq nouvelles chaires portant sur le territoire intelligent et sécurisé. Le déploiement est loin d'être terminé et il porte bien des espoirs des cinquante prochaines années de Sophia Antipolis.

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