Sophia : l'année de l'Inria

Posté lun 21/01/2002 - 00:00
Par admin

L'unité de recherche, forte de 600 personnes, accélère son développement et, entre autres projets, va créer "Intech'Sophia", un club scientifique et technique pour les sciences de l'information.

Ce sera l'année de l'Inria Sophia. En plein développement depuis 2000, suite à la signature du contrat quadriennal avec l'Etat, l'Institut national de la recherche en informatique et automatique est appelé à grandir (voir l'article du 12 décembre "L'Inria Sophia en pleine croissance"). Il a aussi entrepris la construction d'un nouveau bâtiment sur son terrain. Mais en attendant la fin des travaux, il a déjà loué 1.000 m2 dans les nouveaux bâtiments construits par la Cogedim à proximité de son implantation actuelle.Les grands chantiers de 2002L'unité de recherche de Sophia est déjà importante. Elle regroupe environ 600 personnes dont 380 scientifiques (chercheurs, doctorants, post-doctorants, collaborateurs extérieurs, visiteurs étrangers) réparties en 29 équipes de recherche. Elles travaillent toutes au plus haut niveau dans les domaines technologiques les plus prometteurs : Internet et réseaux, transmission de données, télécoms et satellites, sécurité informatique, chirurgie et médecine à distance, bioinformatique, réalité virtuelle. robotique, transports, aéronautique. Des équipes qui vont donc s'étoffer offrant ainsi de nombreuses possibilités d'emploi (recrutements sur concours ou accueils à durée déterminée etc).L'INRIA entend également développer ses relations avec le milieu socio-économique régional. C'est dans ce but qu'elle va créer "Intech' Sophia". Il s'agit d'un club scientifique et technique qui fera régulièrement le point sur les avancées dans les sciences de l'information. Ce ne sera pas le seul grand chantier de 2002. Parmi les grands dossiers de l'année figurent le contrat de plan Etat-Région (campus STIC et suites); l'implantation d’équipes en dehors de PACA (Bilocalisation du projet Mistral à Montpellier; vers un projet de "Robotique médicale pour les handicapés" -D. Guiraud- avec le LIRMM ). Et puis toutes les plates-formes de recherche : workbench; simulateur de chirurgie; équipement MEG; cluster de PC; plate-forme UMTS; véhicules intelligents (cycab); déploiement du réseau sans filLa locomotive de la recherche azuréenneVéritable moteur de la recherche, l'Inria collabore avec l'ensemble des laboratoires de recherche et les universités de la région pour développer des projets communs : avec l ’UNSA et le CNRS pour les projets Mascotte, Oasis, Ariana, Caïman; avec les laboratoires d'informatique I3S (directeur Pierre Bernhard) et de Mathématiques Dieudonné (directeur Frédéric Poupaud); avec l ’Université de Provence et le CNRS à Marseille pour les projets Smash, Sysdys; avec Luminy pour un futur projet de "Génomique Statistique".Sans oublier l'accueil de partenaires dans ses locaux : le W3C, World Wide Web Consortium, branche européenne dont l'INRIA assume la responsabilité (en partenariat avec le MIT aux USA pour l'Amérique et l'Université de Keio au Japon pour l'Asie). Mais également les trois organismes moins connus du grand public mais particulièrement renommés que sont le CMA (Centre de Mathématiques Appliquées), laboratoire commun avec l’Ecole des Mines de Paris; le CERMICS (Centre d'Enseignement et de Recherche en Mathématiques, Informatique et Calcul Scientifique, laboratoire commun avec l ’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées; l'ERCIM, consortium européen d’organismes de recherche en informatique et mathématiques.L'Inria n'est pas seulement active dans la recherche. Elle l'est aussi dans la formation (150 doctorants accueillis). Elle l'est dans la diffusion des connaissances (17.500 publications, thèses, actes de conférence, 11.000 rapports de recherche, 320 revues spécialisées couvrant tous les thèmes de recherche). Et également dans les partenariats industriels avec des entreprises régionales, dans la création de start-up (plus d'une quinzaine dont Ilog, Simulog, Realviz, Activia, UDCast, etc). Autant d'activités qui font de l'unité de recherche l'une des locomotives du parc de Sophia Antipolis. Le nouvel essor de l'Inria est aussi plein de promesses pour l'ensemble de la technopole.

Ajouter un commentaire