
Ce n'est pas une nouvelle start-up que le Business Pôle de Sophia Antipolis a accueilli en fin de semaine dernière. L'Allemand Bosch, avec 360.000 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 49 milliards d'euros en 2014 est un poids lourd mondial. Mais à Sophia, c'est en "soft landing", un atterrissage en douceur, que Bosch France vient de démarrer sous le nom de Bosch Vision Tec, une nouvelle activité de recherche et développement entièrement dédiée à l’assistance aux futurs véhicules autonomes. Quelque 30 ingénieurs ont ainsi été recrutés en France pour travailler dans ce futur centre qui s'ouvre en octobre 2015 et pour lequel des locaux sont en cours de recherche dans la technopole.
Un centre de R & D à vocation mondiale

"Sophia Antipolis représente un écosystème plus que favorable à la Recherche & Développement dans le domaine de l’électronique" estime Guy Maugis, Président de Bosch France. "Je suis fier d’annoncer que c’est ici, en France, que nous avons trouvé aisément toutes les compétences nécessaires pour mener à bien nos recherches quant aux systèmes électroniques d’assistance liés au programme véhicule autonome".
Un algorithme qui calcule et analyse les situations

"En tout premier lieu, les ingénieurs vont développer des circuits intégrés comprenant des processeurs à hautes performances incorporant des algorithmes permettant la reconnaissance des images pour caméras embarquées dans une voiture".
Frédéric Dosière, directeur du futur centre de R & D

Bosch qui participait au dernier salon Innovative City à Nice, renforce ainsi sa présence sur la Côte d'Azur avec un site qui pourrait monter à 70 ou 80 personnes dans les années qui viennent. Sur ce terrain de la mobilité, le groupe Bosch était en effet déjà présent sur la Côte. Il avait déjà signé l'an dernier avec la ville de Nice un projet de de ville intelligente et d’innovation urbaine. Un partenariat qui illustre à la fois les opportunités que le secteur des objets connectés ouvre pour les métiers traditionnels de Bosch, notamment dans la production et les synergies qui peuvent être trouvées avec l'écosystème azuréen.