Sophia : le Symisa se remet aux commandes

Posté ven 17/10/2003 - 00:00
Par admin

Jean-Pierre Mascarelli, candidat du Conseil général, devrait prendre le 6 novembre la présidence du Symisa, Syndicat Mixte de Sophia Antipolis remis dans le poste de pilotage de la technopole par le Tribunal administratif de Nice. Mais, trois recours ont été déposés...

Rétabli comme responsable de la gestion de Sophia Antipolis, le Symisa (Syndicat Mixte de Sophia Antipolis), à majorité Conseil général, va élire son nouveau président le 6 novembre prochain. Une élection qui laisse peu de place à l'incertitude : Jean-Pierre Mascarelli devrait remplacer Charles Ginésy, le président du Conseil général qui assurait également la présidence du Symisa et qui a démissionné de tous ses mandats en septembre dernier. Président de CAD (Côte d'Azur Développement), Jean-Pierre Mascarelli assurait déjà en fait auparavant la responsabilité du Symisa mais en tant que vice-président délégué. Christian Estrosi, lors de son élection à la présidence de l'assemblée départementale, l'avait présenté aussi comme candidat du Conseil général à la présidence du Symisa. Une délégation qu'il détiendrait donc cette fois à part entière.

Après plus de deux ans de flottement dans la gestion de Sophia Antipolis dus en partie aux procédures juridiques en cours le syndicat voudrait maintenant aller vite. Une première réunion en juin s'était quelque peu bornée à annoncer la reprise de pouvoir du Symisa. A tel point que certains avaient évoqué la "Restauration"... La première véritable réunion de travail, aussi, devrait être celle qui est prévue le 18 novembre. Il s'agira de commencer à s'attaquer aux problèmes pratiques urgents de la gestion de la technopole. Il n'en manque pas.

La situation juridique, pourtant, est loin d'être clarifiée. Trois recours ont été déposés contre le jugement du Tribunal Administratif de Nice qui avait cassé l'arrêté préfectoral accordant, comme le veut la loi "Chevènement", le pouvoir économique sur Sophia Antipolis à la CASA (Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis). Ces recours ont été déposés pour des raisons parfois différentes par l'Etat, la CASA et la commune de Valbonne. Le Symisa, qui rentre dans le cockpit de l'avion, n'est donc pas du tout assuré de garder les commandes à moyen terme. Avec le risque de nouvelles turbulences alors que la conjoncture économique dans le secteur high tech et télécom en particulier est loin d'être revenue au beau fixe.

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