Sophia : les chiffres officiels 2003

Posté mer 02/06/2004 - 00:00
Par admin

La technopole compte 26.635 emplois (+724) et 1276 raisons sociales (+15). Pour Jean-Pierre Mascarelli, président du Symisa, la dynamique de Sophia se poursuit même si elle se révèle modérée pour 2003 ». Flash sur les entreprises qui montent ou qui réduisent.

Un total de 26.635 emplois, soit une augmentation de 724 emplois (+2,4%) et de 1.276 raisons sociales (+15) : ce sont les chiffres « officiels » de Sophia Antipolis pour l’année 2003, résultats de l’enquête réalisée par le Symisa sur la période allant de janvier 2003 à janvier 2004 et présentés par Jean-Pierre Mascarelli, président du Symisa en présence de Jean Léonetti, président de la CASA (Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis). Comme l’an dernier, Sophia ressort des chiffres de l’emplois positifs (l’an dernier le solde était d’un peu plus de 1.300 emplois pour une période de 18 mois courant de la mi 2001 à la fin 2002). Mais comme l’an dernier, ces résultats semblent "discutables" quant à la méthode de comptage employée et ne reflètent pas forcément la réalité du terrain, même si, les engorgements de circulation le montrent, l’emploi sophipolitain est loin de s’effondrer.Beaucoup de transferts d'emploisJean-Pierre Mascarelli a d’ailleurs été prudent, notant qu’une partie des emplois nouveaux relevaient du transfert d’emplois sur le territoire de la CASA, comme les quelque 300 nouveaux emplois attribués un peu en avance à l’Inra Sophia, emplois venant du Cap d’Antibes et réellement déployés sur la technopole dans les bâtiments d’Agrobiotech à partir de janvier…2004. Transfert d’emplois également pour un autre gros poste : celui des 80 salariés de Thales Safare à l’occasion d’un regroupement de Nice vers Sophia. Ou encore pour les 22 emplois de la CASA. On notera également que le nombre de mètres carrés de bureaux occupés a très légèrement diminué, passant de 1.020.000 m2 à 1.019.500 m2.Les plus fortes croissancesCela dit, ce bilan 2003, donne une image de la technopole. Les entreprises qui ont connu la plus forte croissance en terme d’emploi ? Havas Voyage American Express (+190 emplois), Atos Origin Intégration (+126 emplois suite au rachat de SEMA Schlumberger), Multimedia Market (+50 emplois), Stéria Infogérance et Aequalis (50 emplois chacuns), Servir Collectivités (+45 emplois), Simulog (40 emplois), Philips Semiconductors (40 emplois), Metrix Systems (39 emplois), Organic (+38 emplois), Fullfil net (+26 emplois), Infinéon Technologies (24 emplois ). Les principales entreprises nouvelles : outre Thales Safare, Axylog (42 emplois), Parllel Design (32 emplois) UDS International (28 emplois), Visteon suite au rachat d’Opteway (22 emplois), Change Point EMEA-Compuware (13 emplois), CK2 Security (10 emplois), Septuor Consulting (9 emplois).Les réductions ou les disparitionsLes départs ou disparitions qui ont eu lieu ? Ferma (Groupe Zodiac) avec 42 emplois, Draka Foptica (37 emplois), Activia (31 emplois), Ivelem (22 emplois), Profium (20 emplois), Cofratel, Northstr’eam, Tachys Technologies (15 emplois chacuns), Groupe SQLI (10 emplois), Opteway (crédité seulement de 10 emplois perdus), Soft à louer (9 emplois), Thermatech Engenierie (9 emplois). Les principales réductions d’effectifs : Lucent Technologies (66 emplois), Accenture (50 emplois), Nortel (40 emplois), GFI Informatique (32 emplois), Kast Telecom (25), Istar (24), Realviz (19).Les NTIC en baisse, sciences de la santé en croissanceA noter aussi que c’est la croissance interne qui a poussé le développement avec 252 entreprises sophipolitaines qui ont vu leurs effectifs s’étoffer de 2.020 emplois supplémentaires. La croissance externe, elle, est positive en termes d’implantations d’entreprises, avec l’arrivée de 15 sociétés. Mais elle se révèle négative en ce qui concerne le nombre d’emplois (–19 unités).Quant aux emplois ils se répartissent entre quatre pôles. Les Services représentent plus de la moitié des entreprises et 30% des emplois. Les Technologies de l’Information représentent 23% des entreprises et 43% des emplois, soit une légère baisse respectivement de 3% et 6%. Les Sciences de la Santé et Chimie, qui représentent 4% des entreprises et 9% des emplois, poursuivent une croissance liée au développement de certains acteurs tels Galderma R&D et Vincience, et à l’arrivée de nouvelles entités comme Parallel Design. Enfin, l’Enseignement Supérieur, la Recherche et la Formation représentent ensemble 5% des raisons sociales et 12% des emplois.

Ajouter un commentaire