Sophia : Luc Chatel au CSTB sur les technologies "sans contact"

Posté mar 26/05/2009 - 05:05
Par admin

Sophia :  Luc Chatel au CSTB sur les technologies "sans contact"
 

Albert Marouani, président de l'UNSA, et Serge Miranda, responsable de la Fondation JMAGINE ont présenté à Luc Chatel, les applications de "vitrine impactile" réalisées au sein de l'université Nice Sophia Antipolis.

 

Nice ville NFC (Near Field Communication) avec une expérimentation grandeur nature des applications du sans contact mobile et Nice, ville pilote pour la prise en charge de la santé à domicile et de l'autonomie : ce sont là deux annonces qui ont été faites vendredi à l'occasion d'une visite de Luc Chatel à Sophia Antipolis au CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment), puis à Nice, Villa Massena, en compagnie du préfet Francis Lamy, de Christian Estrosi, député maire de Nice, d'élus locaux et des représentants azuréens de l'industrie high tech.

 

Clé USB NFC ou sticker NFC pour pallier la rareté des mobiles NFC

 

L'étape Sophia fut consacrée à une présentation, démonstrations à l'appui, des plus récentes avancées en matière de technologies sans contact, projets développés, entre autres, au sein du pôle SCS (Solutions communicantes sécurisées). Bruno Bernard de Neowave (Gardanne) joue la transition avec les mobiles NFC (mobiles équipés d'une puce permettant de d'utiliser cette technologie de communication rapprochée sans fil). Faute d'un parc de mobiles équipés, Neowave a créé une clé USB NFC. Elle permet de recharger une carte de transport par Internet, de faire des paiements sans contact, d'être badgé dans une entreprise, d'avoir accès à l'intranet d'une entreprise, etc. (coût de 10 à 30 € l'unité selon les volumes produits).

 

Jacek Kovalsky de Twinlink, propose une solution différente : une puce que l'on colle au dos de son mobile et qui vient pallier l'absence d'une puce interne. Un partenariat est en cours avec la RATP ce qui, là aussi, permettrait avec son mobile, de racheter des titres de transport sur le Net et de se servir de son mobile pour valider.

 

Le "campus numérique" à Nice Sophia

 

Albert Marouani et Serge Miranda, respectivement président de l'Université de Nice Sophia Antipolis et responsable de la Fondation universitaire JMAGINE, ont présenté leur projet VIP de "vitrine impactile". Démo là aussi à l'appui, ils ont montré, comment, avec son téléphone mobile NFC il était possible de "dialoguer" avec la vitrine afin d'obtenir des renseignements complémentaires et détaillés sur les produits exposés, de commander en ligne, etc. Des mobiles NFC qui, suivant d'autres applications prototypées à travers la fondation ou le MBDS de l'université, peuvent être utilisés sur un campus pour payer le repas au restaurant universitaire, avoir accès à son dossier universitaire, etc. Un système qui sera par ailleurs mis en expérimentation dans le cadre de Nice ville NFC et qui viendrait remplacer la carte d'étudiant avec bien sûr beaucoup de fonctionnalités en plus (voir la vidéo présentant ce projet VIP)

 

Trois autres stands étaient consacrés aux applications d'e-santé. Celui du CHU avec Patrick Mallea, Responsable du projet CIU santé (Centre d'Innovation et d'Usages) avec des exemples de solutions pour suivre à distance des patients atteints de maladies chroniques ou d'insuffisance cardiaque. Celui de la société Apixlinx à Sophia, start up lancée par Laurent Chivallier, ancien directeur de marketing de NXP, dans le domaine de la télémédecine mobile. Celui de l'Inria Sophia avec la présentation du projet Pulsar.

 

GERHOME : l'appartement laboratoire du CSTB pour le maintien à domicile

 

Trois projets que le ministre a retrouvé en application dans l'appartement "test" de GERHOME. Il s'agit d'un deux pièces, appartement type, bourré de capteurs qui fait office de laboratoire d'expérimentation et d'évaluation des services pour le maintien à domicile des personnes âgées. Les capteurs recueillent les données sur l'activité de la personne et les caractéristiques de la maison. Toute la difficulté cependant tient dans les programmes d'analyse de ces données, programmes qui, regroupées dans une box qui est chargé de transmettre, le cas échéant, les alertes.

 

L'analyse des données permet en effet d'obtenir la "carte" d'un comportement habituel de la personne et de détecter ainsi des comportements "inhabituels" qui pourraient être le signe d'un malaise, d'un problème ou d'une altération physique (la personne se lève de plus en plus tard, prend ses repas de manière décalée, oublie d'éteindre les plaques de cuisson ou de s'alimenter, etc.). Autant d'expérimentations qui montrent que la Côte d'Azur est en pointe dans ces technologies sans contact. Des technologies qui, développées sur Sophia, seront mise en application, grandeur nature, à Nice.

 

Les acteurs du high tech azuréens étaient réunis pour cette visite de Luc Chatel au CSTB. En premier plan Christian Estrosi, député maire de Nice et Jean Leonetti, député maire d'Antibes.

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