Sophia : Marie-Florence Grenier-Loustalot, déléguée régionale du CNRS

Posté mar 23/10/2007 - 10:15
Par admin

Sophia : Marie-Florence Grenier-Loustalot, déléguée régionale du CNRS

Marie-Florence Grenier-Loustalot, Directrice de recherche au CNRS, Directrice du Service Central d'Analyse (USR-59 / CNRS), est la nouvelle Déléguée régionale de la circonscription Côte d'Azur du CNRS, délégation dont le siège est à Sophia Antipolis. Cette brillante chimiste, qui a gravi tous les échelons du CNRS, a été nommée en septembre et remplace Jean-Paul Boisson qui était arrivé à ce poste en avril 2001 et est appelé à d'autres fonctions.

 

Sa nomination fait d’elle le représentant unique du CNRS et de son Directeur général dans la circonscription. Fort de 39 laboratoires et de près de 850 personnes, chercheurs, techniciens et administratifs, le CNRS est, rappelons-le, l’un des principaux acteurs de la recherche en région Côte d’Azur. Marie-Florence Grenier-Loustalot dirige aussi la délégation régionale qui assure des missions de gestion et d'appui aux laboratoires, de représentation de l'établissement, d'animation et de coordination de la communauté scientifique.

 

Une carrière de chercheur et de directrice de laboratoire bien remplie

 

Née le 3 avril 1946 à Labastide Cézeracq la nouvelle déléguée régionale de la délégation Côte d'Azur a obtenu en 1974 une thèse de Doctorat es Sciences physiques. En 1981 elle prend la responsabilité du Laboratoire de Chimie organique physique de l’Université de Pau, puis en 1988 du département Chimie Recherche de cette université. En 1992, elle est nommée Directrice de l’unité associée CNRS 1494 "Physicochimie des polymères". En 1995, elle est nommée à la tête du Service Central d’Analyse (USR 059) à Vernaison, qui compte 120 personnes dont 80 agents du CNRS. C'est elle qui donnera une dimension européenne à ce qui est considéré comme le principal laboratoire français en ce domaine. Elle dirige également depuis 2000 la Fédération d’unités 2112.

 

Parallèlement à ses responsabilités et à ses recherches sur la physico-chimie des matériaux et la détection d’éléments présents à l’état de traces dans des milieux complexes, Marie-Florence Grenier-Loustalot a contribué à créer plusieurs laboratoires au Vietnam, en Tunisie et au Brésil. Elle a également siégé au Comité National et en commission de spécialistes de l’Université Lyon I. En janvier 2006, la Légion d'Honneur lui était attribuée. Une distinction qui récompensait "une carrière de chercheur et de directrice de laboratoire bien remplie et enrichie par des passages au Comité national de la recherche et au Conseil de département scientifique, où elle a pu notamment traiter des problèmes de la parité, des méconnus de la recherche, des futurs nobélisables, problèmes pour lesquels il faut faire preuve de diplomatie, d’écoute sans jugement et surtout de réconfort."

 

Ajoutons qu'entre autres, en tant Directrice du Service central d'analyse du CNRS, elle a travaillé à l'amélioration des techniques de dépistage des produits dopants, en collaboration avec le Comité olympique international. "En partenariat avec huit autres laboratoires européens, nous avons mis au point des analyses isotopiques pour identifier les corticostéroïdes, ainsi que les 'blancs urinaires' qui servent de témoin. Nous sommes capables de détecter 12 à 14 produits grâce à des analyses en ligne qui ne prennent qu'une heure et demie au lieu de plusieurs jours", expliquait-elle sur CNRS Thema.

 

Lire le portrait qui a été fait de Marie-Florence Grenier-Loustalot lors de la remise de la Légion d'Honneur : "Une chimiste lyonnaise à l'honneur"

 

 

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