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Sophia : NicOx flambe en bourse

Sophia : NicOx flambe en bourse

NicOx a joué les vedettes hier à la Bourse de Paris. Le titre en effet a flambé de 12,44% atteignant 16,09 euros soit son niveau de cours le plus élevé depuis décembre 2002. Une progression qui semble d'autant plus intéressante qu'elle est assise sur un nombre important d'échanges : les transactions ont porté hier sur plus d'un million de titres alors que les moyennes journalières de ces derniers mois tournaient autour de 225.000, comme le notait Boursorama. Aujourd'hui, le titre faisait l'objet de prises de bénéfices et baissait de 4,04% à 12h30 sur des volumes toujours très élevés (plus de 500.000 dans les trois premières heures). En 5 jours il n'en avait pas moins gagné plus de 12% tandis que depuis le 1er janvier 2006, le titre est monté en flèche : + 337%.

NicOx a joué les vedettes hier à la Bourse de Paris. Le titre en effet a flambé de 12,44% atteignant 16,09 euros soit son niveau de cours le plus élevé depuis décembre 2002. Une progression qui semble d'autant plus intéressante qu'elle est assise sur un nombre important d'échanges : les transactions ont porté hier sur plus d'un million de titres alors que les moyennes journalières de ces derniers mois tournaient autour de 225.000, comme le notait Boursorama. Aujourd'hui, le titre faisait l'objet de prises de bénéfices et baissait de 4,04% à 12h30 sur des volumes toujours très élevés (plus de 500.000 dans les trois premières heures). En 5 jours il n'en avait pas moins gagné plus de 12% tandis que depuis le 1er janvier 2006, le titre est monté en flèche : + 337%.

 

Promesse du Naproxcinod : l'efficacité du Vioxx sans les risques cardio-vasculaires

 

Pour expliquer cette progression, il n'y avait pourtant hier aucune annonce spéciale. Les analystes jugent aussi que cette flambée résulte d'une assurance accrue dans le succès des premières molécules produites par la biotech. L'un des composés les plus prometteurs, le naproxcinod a franchi les premières étapes dans la longue course à la mise sur le marché. Ainsi NicOx a annoncé le 27 octobre dernier les premiers résultats positifs d’une étude de phase 3 sur le naproxcinod (HCT 3012) chez des patients souffrant d’arthrose du genou. Les deux dosages de naproxcinod (750 mg et 375 mg bid) se sont révélés plus efficaces que le placébo sur les trois critères d’évaluation principaux de l’étude avec des résultats hautement significatifs statistiquement.

 

Le naproxcinod pourrait ainsi devenir un médicament de référence dans la lutte contre les douleurs de l'arthrose. Cela, tout en évitant les risques d'hypertension que présentait un médicament vedette de Merck, le Vioxx retiré du marché en 2004 parce qu'il augmentait la tension et provoquait des accidents cardio-vasculaires. Pour mémoire, le chiffre des ventes de Vioxx avoisinait alors 2,5 milliards de dollars par an. De quoi évidemment faire monter les paris sur le naproxcinod.

 

Une trésorerie de 97,6 millions d'euros au 30 juin 2006 

 

NicOx, pour ce produit, prévoit d'initier une deuxième étude de phase 3 au cours du premier trimestre 2007, puis une troisième étude dans l'arthrose de la hanche au troisième trimestre 2007. Les soumissions réglementaires aux Etats-Unis et en Europe, si le parcours se passe bien, pourraient avoir lieu début 2009. Seconde molécule prometteuse, qui a déjà franchi plusieurs étapes,  le NCX 4016 se trouve en phase 2 pour le traitement du diabète de type 2.

 

Un autre élément pousse le titre à la hausse : en mars dernier, NicOx a passé des accords stratégiques avec deux grands laboratoires américains, Merck et Pfizer et chacun de ces deux accords pourrait engendrer jusqu'à 300 millions d'euros de chiffre d'affaires pour la biotech sophipolitaine. Une biotech qui, jusqu'à présent, a su soigner sa trésorerie même si le coût de la recherche-développement dépasse toujours de très loin ses revenus. Suite à une forte levée de fond par placement privé au début de l'année (45,5 millions d'euros) Nicox disposait de 97,6 millions d'euros au 30 juin 2006. De quoi tenir dans la longue course à la mise sur le marché des nouvelles molécules...et rassurer la bourse.

 

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