Sophia : PromoRepublic.com au tapis

Posté ven 21/09/2001 - 00:00
Par admin

Leader français de la distribution d'objets publicitaires par internet, la S.A. a été mise en liquidation. Une nouvelle start-up de la ruée vers le Net des années 1999-2000 qui tombe.

C'était la fin, jeudi 20 septembre pour PromoRepublic.com. La société sophipolitaine, leader français de la distribution d'objets publicitaires sur Internet a été mise en liquidation. Voilà deux ou trois semaines, elle avait déjà fermé ses bureaux parisiens rue Raffet dans le XVIème arrondissement. Désormais, le siège de la start-up, dans le Thélème, ce bâtiment de Sophia Antipolis aux formes d'ailes d'avion, a été lui aussi déserté.Lancée par François-Pierre Le Page sous le nom de World International Trading, la société avait surfé sur la vague d'Internet. Elle était passée de la vente d'objets publicitaires sur catalogue à la vente en ligne et disposait d'un joli carnet d'adresses, bien garni de grand comptes. En avril 2000, une S.A. (Société Anonyme) au nom de PromoRepublic.com avait pris la place de la SARL. Le but était de trouver des investisseurs avec un objectif de lever 40 millions de francs pour attaquer le marché européen.Le tour de table ne s'est pas fait. Mais PromoRepublic.com, qui avait diversifié ses activités en créant des sites Web sous la marque World multimedia, avait continué à monter en puissance. La société avait également développé une plateforme logicielle permettant de faire des maquettes trois D immédiates, des cotations instantanées et de l'assistanat en ligne (voir l'article du 29 mai 2000 "World International Trading à la vitesse supérieure"). Elle a compté un moment jusqu'à près de 25 salariés. Mise en redressement judiciaire au début de l'été, elle était cependant retombée à 8 personnes quelques mois avant l'arrêt brutal d'activité.Le rêve de François-Pierre Le Page, qui voulait vitaliser un marché issu de la vieille économie en misant sur les performance de l’Internet, ne se concrétisera pas cette fois. Quant à la Côte d'Azur, après Up-e et Etexx mis en liquidation, Respublica rapatrié à Paris, Aucland qui bat de l'aile, etc, elle voit retomber, les unes après les autres toutes les start-up de la ruée vers le Net des années 1999 et 2000.

Ajouter un commentaire