"Sophia s'ouvre au projet" fait école en France

Posté mer 13/04/2005 - 00:00
Par admin

Baptisée "Impulsion cadre" ou "Eveil 2005", l'opération lancée par la Telecom Valley a été testée dans d'autres villes, à Aix, Grenoble, Bordeaux ou encore Annecy, suivant la même formule : des cadres en recherche d'emploi qui relancent des projets dormants en entreprise.

L'opération "Sophia s'ouvre au projet", initiée par la Télécom Valley, avec l'Espace Emploi de Valbonne-Sophia-Antipolis, la Région, la DDTEFP, l'Assédic, l'ANPE et Cicom organisation, fait école en France. Alors que la deuxième édition est en cours, la formule est reprise dans d'autres villes de France. Sous l'intitulé "Impulsion cadre" en Champagne ou encore "Eveil 2005" avec la CCI de Grenoble, l'objectif est identique : permettre à des cadres en recherche d'emploi de relancer des projets dormants dans des entreprises. Seul le mode de financement et les partenaires de l'opération diffèrent selon les régions.Il faut dire que la première édition de "Sophia s'ouvre au projet" a connu un franc succès. Initialement, la barre avait été mise sur un taux de reclassement de 60 % des candidats. Ce taux a été largement dépassé. Sur les trente-cinq candidats, treize ont signé un contrat de travail l'an dernier. Neuf autres ont choisi le portage salarial ou la création d'entreprise, et trois autres ont trouvé un emploi grâce au relationnel développé pendant les six mois. Au total, le taux de reclassement a ainsi dépassé les 70 %, contre les 60% qu'on osait à peine espérer."Sophia s'ouvre aux projets" II, qui a démarré en décembre dernier, regroupe également 35 candidats. Une petite différence avec l'année dernière tient dans le fait que cette année, ils ont été plus particulièrement répartis dans des start-up ou petites entreprises alors que l'an dernier quelques "majors" de Sophia avaient participé à l'opération. Les stages, qui ont commencé à la mi-décembre pour la moitié du groupe ou à la mi-janvier pour l'autre moitié se termineront au bout de six mois (soit mi-juin ou mi-juillet) et il sera alors possible de voir si la seconde édition garde le taux de réussite de la première. Rappelons que le contrat moral des entreprises est d'embaucher le stagiaire si l'emploi que ces derniers ont réanimé se montre viable financièrement au terme du stage. Pendant les six mois, ils bénéficient du maintien des allocations Assédic et sont appelés à suivre plusieurs journées de formation.

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