Sophia vu par Business Week

Posté jeu 28/02/2002 - 00:00
Par admin

Le magazine américain a consacré deux articles à la technopole sous le titre "On the riviera : Sun, Tech, and Startups". Concentration de talent, culture californienne, esprit d'entreprise, nouvelle génération de start-up : une vision du parc plus que flatteuse.

Comment Business Week voit-il Sophia Antipolis ? Quelle image en donne-t-il aux milieux d'affaires américains ? Réponse dans deux longs articles consacrés à la technopole et publiés mi février sur le site Web du magazine sous le titre "On the Riviera: Sun, Tech, and Startups". Une réponse, disons le tout de suite, qui est plus que satisfaisante sinon flatteuse pour la Côte.Le sous-titre du premier article donne le ton : "Sophia Antipolis, haut lieu florissant du high tech, mélange la culture de l'innovation avec une saine dose de réalisme post boom". Les deux articles, rédigés par Andy Reinhardt, correspondant du magazine américain à Paris, vantent ce savant mélange high tech entre centre de R & D de grands groupes et start-up, mettent en valeur la culture californienne et insistent sur un point : on parle un anglais fluide sur le parc …Sophia Antipolis, est-il noté, bien que sa sensibilité semble très "non française", n'en ressemble pas pour autant à la Silicon Valley. Il y manque notamment le "business" éco système (juristes spécialisés, experts-comptables et chasseurs de tête), qui permet de relancer facilement de nouvelles sociétés entre San Francisco et San Jose. Mais Business Week salue la concentration de talent et de capital autour des télécommunications et des biosciences sur un territoire resté beaucoup plus petit que celui de la Silicon Valley.Côté start-up, Andy Reinhardt, s'est intéressé tout particulièrement aux "spin off" d'Eurécom et de l'INRIA, spécialisées dans la distribution de contenu sur le Net. L'exemple est ainsi donné de Castify Networks et d'Activia Networks qui marchent sur les traces d'Akamai et d'UDCast. Des entreprises qui peuvent montrer le chemin du succès à toute une seconde génération de services de diffusion sur le Net".Dans la seconde partie de l'article, le journaliste de Business Week s'est intéressé à d'autres entreprises. Il s'est attaché ainsi à la société finlandaise Profium qui travaille avec le W3C implanté à l'INRIA, et contribue au développement d'XML (Extensible Markup Language ) et de ce qui est appelé à lui succéder, le RDF (Resource Description Framework), un langage permettant de relier des documents et des données suivant le sens de leur contenu.Right Vision et ses Eye-Box (serveurs internet), Realviz et ses logiciels pour l'image et la 3D, Quescom et sa technologie pour la voix sur IP, sont également cités. Autant de start-up qui sont placées dans une galerie de portraits d'entreprises représentant la nouvelle génération sophipolitaine. Une génération qui a su circonscrire ses ambitions, bien cibler son marché et qui cherche maintenant à tirer le meilleur parti de la dérégulation des télécommunications en Europe est-il noté en guise de conclusion.

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