SophiaConf 2012 : la déferlante Open data

Posté jeu 14/06/2012 - 13:05
Par admin

Trois journées du 2 au 4 juillet, trois conférences, trois jours d’animation technique, méthodologique et sociétale, et un focus cette année sur le sujet en pleine expansion de l’Open data : SophiaConf 2012, organisé par la Commission Open Source de Telecom Valley devrait battre de nouveaux records d'audience. Pascal Flamand, président de la Commission vous en donne les clés.

SophiaConf 2012 : la déferlante Open data

L'Open data ! Les données publiques en libre accès ! Une révolution ! Pour ceux qui veulent prendre la mesure d'un phénomène qui a déjà déferlé sur les Etats-Unis ainsi que sur plusieurs pays européens et qui arrive sur la France, des dates à retenir : celles de SophiaConf 2012 du 2 au 4 juillet. L'an dernier, ce thème de l'Open data avait déjà été abordé par SophiaConf. Mais plutôt sur le ton de l'évangélisation. Cette année, Pascal Flamand, l'organisateur à travers la commission Open Source de Telecom Valley a voulu aller plus loin : passer des paroles aux actes.

Open data : de la parole aux actes

La journée du 4 juillet y sera réservée. C'est d'ailleurs le titre qui a été donnée : l'Open data : de la parole aux actes. Deux parties, l'une le matin et l'autre l'après-midi qui n'insisteront pas particulièrement sur le côté technique de ce concept, mais sur l'aspect sociétal. Elles s'adressent donc un public beaucoup plus large que les seuls développeurs de la technopole.

Les enjeux ? Depuis quelques années, la relation entre les citoyens et leur administration s’est trouvée renforcée grâce aux efforts des collectivités pour rendre leur offre de service toujours plus proche des besoins de leur environnement (développement de l’e-administration, offre mobile...)", explique Pascal Flamand.

"Aujourd'hui, les citoyens sont de plus en plus nombreux à vouloir s’impliquer dans la vie de leur territoire et à militer en ce sens pour la libération des données publiques jusqu’ici détenues et consultables uniquement par leurs administrations...et ils n’hésitent plus à le faire savoir : on assiste en effet depuis quelques années à une multiplication du nombre de "mouvements citoyens" réclamant auprès de leurs collectivités l’accès à ces données qui sont l’affaire de tous . L’objectif est aussi de pouvoir les réutiliser sous des formes diverses (datavisualisation, datajournalisme, développement d’applications, nouveaux services à la population, etc.)."

La journée se divisera en deux parties : une première, orientée "producteurs" de données ouvertes (état, collectivités, entreprises), une deuxième orientée "transformateur" de données (Start-up, SSII, citoyens, journalistes...) qui peuvent monter des activités de services autour de données "payées" par le public et utilisées pour des applications au bénéfice de tous. "Un exemple concret, note Pascal Flamand. A Rennes, à partir de la cartographie municipale rendu accessible, une société a répertorié tous les "bateaux" (là où le trottoir est au niveau de la chaussée, permettant aux personnes en fauteuil roulant de franchir aisément la bordure) et à partir de ces données, a monté une application pour iPhone destinée à aider les personnes à mobilité réduire à choisir leur parcours pour aller dans la ville d'un endroit à un autre".

Big data et Open source

Pendant ces trois jours, on parlera également d'un autre phénomène : celui des Big data. "Des entreprises comme Google, Facebook, Amazon et autres qui ont à gérer des masses colossales de données ont relevé le défi et inventé de nouveaux systèmes. "Les outils classiques de gestion de base de données (bases de données relationnelles, principalement) ont en effet pour caractéristique de ne pouvoir monter en charge que de manière verticale (i.e. en augmentant la puissance d’un seul serveur) jusqu’à atteindre des prix prohibitifs. Par opposition, les outils utilisés dans le domaine des Big Data visent à atteindre une scalabilité horizontale (i.e. obtenue en rajoutant des serveurs à bas coût), au prix d’un renoncement au modèle de donnée relationnel et/ou au modèle transactionnel", explique Pascal Flamand.

Troisième sujet au programme : l'Open source bien sûr. "L'émergence de nouveau usages (big data, cloud computing, ...) pose des problèmes nouveaux aux équipes en charges de gérer les "DataCenter" : multiplication exponentielle du nombre de serveurs, des espaces de stockage, virtualisation, multiplicité des technologies à héberger et réduction des coûts, quels sont les bons outils OpenSource  à même de gérer ce nouveau paradigme....Plus que jamais la qualité et la disponibilité des services au moindre coût sont l'enjeu des équipes qui pilotent le "back office" des applications que vous utilisez tous les jours...De grands acteurs de notre technopole nous ferons partager leurs expériences et réussites en nous faisant partager leurs problématiques et les outils (méthodologiques et logiciels) qu'ils ont implémenté pour mener à bien les missions qui leurs sont confiées".

Au total, trois conférences, trois jours d’animation technique, méthodologique et sociétale, et un focus cette année sur le sujet en pleine expansion de l’Open data : SophiaConf qui l'an dernier avait réuni plus d'un millier de participants devrait battre cette année de nouveaux records. D'autant plus que, comme à l'accoutumée, ce sont les meilleurs spécialistes français ou étrangers des sujets traités qui interviendront.

Voir le programme complet des trois journées et retrouver le site de l'association Telecom-valley.fr

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