Spatial : le Cnes en zone de turbulences (L'Express)

Le Cnes (Centre national d'études spatiales) est entré en zone de turbulences. C'est ce que signale L'Express dans son édition de cette semaine. "Le CNES ne sait pas où il va. Son budget est plutôt en diminution, ses rapports avec l'Agence spatiale européenne - l'ESA - ne sont pas clairs. Il doit assumer les conséquences de la crise des télécommunications et de celle de l'industrie des lanceurs. Il a suffi de l'installation d'une nouvelle méthode de comptabilité pour se rendre à l'évidence: l'argent risque de manquer, " est-il noté dans l'article "Le Cnes en panne".Dans le nouveau marché qui s'installe avec une Amérique conquérante et une Russie moins combative, la France "doit faire des choix, engager un programme réaliste", affirme le président du Cnes, Alain Bensoussan. Ce dernier, selon L'Express, "veut, en particulier, privilégier Pléiades, un système très précis de surveillance de la Terre qui intéresse le ministère de la Défense. En revanche, on va probablement couper dans les programmes scientifiques. Le premier visé: l'exploration de Mars". Claudie Haigneré, ministre de la Recherche, a fait aussi savoir qu'elle avait décidé de réunir une commission pour réfléchir à l'avenir du spatial français. Premières réponses à ces interrogations dans deux mois. Des réponses qui intéressent évidemment Alcatel Space Cannes, le premier constructeur européen de satellites.