Start-up : le voyage à l'Elysée

Posté mar 14/11/2000 - 00:00
Par admin

L'annonce de la réception des start-up de Sophia Antipolis a braqué le projecteur sur la nouvelle économie azuréenne. Comment en est-on venu à ce rendez-vous? Erick Kaspy explique.

Dix start-up du CICA de Sophia Antipolis invitées à l'Elysée le 15 novembre 2000 : l'annonce parue dans Nice-Matin, assortie d'une photo couleur, a focalisé l'attention du grand public sur la nouvelle économie azuréenne. Elle a été reçue comme une marque de reconnaissance nationale du mouvement start-up qui, depuis près de deux ans, donne un nouveau coup de jeune à la technopole. Beaucoup se sont demandés aussi comment le lien s'était établi entre Sophia Antipolis et les conseillers du président de la République.La suite d'un premier rendez-vous à l'ElyséeErick Kaspy fut à l'origine de ce rendez-vous élyséen. Organisateur entre autres de Cap Cyber, il explique. Voilà un mois et demi, au titre de Politique.org, j'ai été reçu pendant trois heures par le président Jacques Chirac avec une quinzaine d'autres représentants de sociétés Internet françaises. A la sortie, la discussion s'est engagée avec des conseillers du président, conseillers qui ne semblaient pas se faire une idée bien exacte de Sophia Antipolis. Je leur ai dit que j'étais prêt à les faire changer d'avis. D'où l'idée d'organiser une réunion avec des chefs d'entreprise de Sophia qui font l'actualité économique de la technopole.'' L'idée,poursuit Erick Kaspy, était de présenter un panel avec des start-up qui démarrent, de jeunes sociétés en pleine montée qui fonctionnent déjà très bien et des start-up qui ont choisi Sophia pour s'implanter et grandir. A partir de là, nous avons correspondu par e-mails'. Une date est alors arrêtée au 15 novembre. Erick Kaspy demande à Alain André, le directeur de C.I.COM organisation qui gère le CICA, de proposer à l'Elysée une sélection d'entreprises (il n'était prévu au départ que 6 à 7 participants, chiffre qui est monté ensuite à dix).Mais étant donné le nombre et la qualité des start-up que l'on trouve actuellement sur Sophia Antipolis, il était évident que tout choix ne pouvait avoir la prétention de recouvrir l'ensemble des compétences. Le Club Sophia Start-up, que défend le sénateur Pierre Laffitte, club qui regroupe également quelques remarquables jeunes sociétés à forte croissance, a souhaité notamment participer à cette réunion-événement. D'où une liste de participants qui a été remaniée et s'est élargie.La nouvelle liste arrêtéeAu total, ce seront quinze entreprises qui participeront mercredi 15 novembre à l'Elysée à un déjeuner de travail autour du thème du phénomène start-up sur Sophia Antipolis. Erick Kaspy y sera présent avec neuf start-up du CICA (Dust, Castify, CM3 Ingénierie, Kéops, Médiasynthèse, New Eve, Viviance, Wimba, WebTime Medias) et avec DreamUp (TV sur Internet). Sophia Start-up y montera avec cinq membres (CommTime Cast, Cyberworkers, Esterel Technologies issu de la fusion de Simulog et d'Espri-Concept, Opt(e)way, Realviz). Autant d'entreprises qui plaideront pour Sophia Antipolis au plus haut sommet de l'Etat.Le directeur de C.I.Com organisation, Alain André, de son côté, a préféré laisser sa place à une start-up du CICA, l'avalanche de demandes l'ayant déjà conduit à éliminer plusieurs sociétés du centre. Alain André devrait toutefois être reçu individuellement en novembre à l'Elysée. L'Elysée qui, s'il a accepté un élargissement, a insisté sur un point : le rendez-vous doit rester à caractère uniquement économique. Autre précision : chacun payera son billet d'avion pour une réunion de travail parisienne quand même exceptionnelle...

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