Du nouveau dans l’affaire de la statue de Jeanne d’Arc à Nice. La régie métropolitaine des parkings “Parcs d’Azur”, qui a commandé la statue monumentale de Jeanne d’Arc, a fait l’objet de perquisitions dans le cadre d’une enquête préliminaire du parquet de Nice pour des soupçons de “favoritisme”, révèle Nice-Matin dans son édition d’aujourd’hui. Cette intervention de la police judiciaire intervient alors que, sur le plan administratif, le tribunal a annulé le contrat pour non-respect des règles de mise en concurrence, exigeant le retrait de la statue de neuf tonnes, dorée à l’or fin, et d’un coût de 170 000 euros hors taxes. Malgré l’appel déposé la préfecture des Alpes-Maritimes maintient la demande de retrait de l’œuvre, tandis que l’atelier Missor, qui a réalisé la statue, risque la faillite s’il doit rembourser la totalité de la somme perçue. Quant à la cagnotte en ligne lancée par un ancien adjoint niçois à la culture pour prendre en charge son financement et son maintien, elle n'a pour l'instant collecté que 25.000 €.
- Voir l'article du 17 janvier "Nice : bras de fer entre le maire et le préfet autour de la statue de Jeanne d’Arc"