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Surfacturation d'Orange : UFC-Que choisir porte plainte

L'Union fédérale des consommateurs reprend sa croisade en terre de téléphonie mobile. Après Bouygues Télécom, elle a saisi le Conseil de la concurrence et porte plainte contre Orange pour abus de position dominante en demandant la suspension immédiate de la surfacturation des appels vers les réseaux mobiles concurrents.

L'Union fédérale des consommateurs reprend sa croisade en terre de téléphonie mobile. Après Bouygues Télécom, elle a saisi le Conseil de la concurrence et porte plainte contre Orange pour abus de position dominante en demandant la suspension immédiate de la surfacturation des appels vers les réseaux mobiles concurrents.


L'Union fédérale des consommateurs (UFC-Que Choisir) repart en croisade sur le terrain de la téléphonie mobile. Elle s'attaque cette fois à la surfacturation qu'Orange veut appliquer à partir du dimanche 15 septembre aux appels de ses clients vers les réseaux SFR et Bouygues Telecom. L'association a annoncé ainsi vendredi dans un communiqué qu'elle avait "porté plainte devant le Conseil de la Concurrence contre l'opérateur de téléphonie ORANGE pour abus de position dominante. La plainte est assortie d'une demande de mesure conservatoire : la suspension immédiate de la surfacturation des appels vers les réseaux SFR et Bouygues."

L'UFC-Que Choisir parle ainsi d'un marché de dupes qu'Orange chercherait à imposer à ses clients, aucun consommateur abonné de la filiale mobile de France Télécom (ex Itineris) ne pouvant maîtriser la part de ses appels vers les autres réseaux. L'association affirme, contrairement à ce qu'avance Orange, que cette surfacturation va se traduire par une augmentation de la facture pour un grand nombre d'abonnés. Elle prend l'exemple d'un forfait de trois heures et estime que les abonnés seront perdants s'ils passent plus de 25% de leurs appels sur des réseaux concurrents. Est mis en cause également le caractère aléatoire de ce mode de facturation qui, pour les représentants de l'association, tient de la loterie, les clients pouvant y gagner comme y perdre mais n'étant en aucun cas maîtres de la situation.

Un premier combat avait été déjà engagé en février dernier par l'Union des consommateurs, pour une facturation des communications mobiles à la seconde et non à la minute. Combat gagné puisque les principaux opérateurs ont lancé des formules de tarification à la seconde. Numéro 1 du secteur, Orange avait annoncé en août, après une campagne publicitaire forte, sa décision d'établir une facturation à la seconde. Il y mettait toutefois une contrepartie : une surtaxe de 0,12 euros par minute aux appels de ses clients vers les réseaux concurrents (les clients ayant toutefois la possibilité de rester sur leurs anciens contrats). Bouygues Telecom, numéro 3 du secteur, avait été le premier à réagir. Il avait saisi le Conseil de la concurrence dès lundi 9 septembre. La plainte de l'UFC-Que Choisir est donc la seconde a être enregistrée sur ce terrain très sensible de la surfacturation d'Orange.

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