Talent in Tech : la transition numérique recrute à Sophia

Plus de 600 visiteurs, 200 recruteurs et 500 postes proposés à l'Azur Arena d'Antibes hier matin pour la 2ème édition de Talent in Tech. Un succès. Et de nouvelles tendances qui se dessinent : de plus en plus de startups parmi les grands recruteurs et un panel d'écoles et de formations numériques en forte expansion.

Talent in Tech 2021

A l'heure de l'accélération du numérique, la chasse aux talents informatiques est de plus en plus ouverte à Sophia Antipolis. Le succès de l'opération Talent in Tech, organisée hier matin à l'Azur Arena d'Antibes peut en témoigner avec plus de 600 visiteurs et 200 recruteurs réunis sur 65 stands. Près de 50% de plus que la première édition de Talent in Tech en 2019, année déjà faste (l'édition 2020 avait été annulée pour crise sanitaire).

Les startups de plus en plus présentes 

Pôle Emploi a estimé à environ 2.000 emplois les besoins recherchés dans le numérique pour les Alpes-Maritimes. A Talent in Tech 2021, ce sont environ 500 postes qui étaient proposés. Des postes qui, c'est une tendance qui se renforce, n'émanent plus uniquement des grands groupes ou des ETI, mais de plus en plus des startups. Ainsi si les grands acteurs sophipolitains du numérique, comme Amadeus, tout comme Atos, Fortinet, Sopra Steria, SII, CGI, Scalian (un des grands partenaires de Talent in Tech), Studiel, Thales, sont présents, les jeunes poussent recrutent parfois en nombre.

Exemple avec Akt.io qui, après sa levée de fonds de 20 M€ et sa seconde de 10 M€ en vue, propose une cinquantaine de postes dont la grande majorité sur la technopole. Instant System, Engit, Quantificare, Mycoach, Travel Juice… comptent aussi parmi les recruteurs les plus actifs, comme d'autres membres de la French Tech Côte d'Azur, rassemblés sur le stand de l'association.

La palette des formations au numérique en pleine expansion

Autre tendance : l'arrivée d'entreprises d'autres secteurs d'activité comme le distributeur Ubaldi qui recherche des administrateurs de base de données, des ingénieurs développement seniors, ou encore des ingénieurs Réseaux et sécurité. Les exigences de l'e-commerce. L'autre volet important de ce salon, très bien représenté lui aussi, était celui de la formation. Toute la palette azuréenne y était représentée que ce soit les formations ouvertes par Université Côte d'Azur et l'IMREDD que les nouveaux arrivés comme l'Ecole 42, Simplon, Le Bocal, le Wagon, le campus sud des métiers, le CESI ou encore les écoles déjà implantées comme Epiteh, DTSI…

Au-delà de Polytech Nice Sophia avec des promotions annuelles d'environ 200 spécialistes, c'est aujourd'hui la possibilité de former à la carte, en formation courte ou longue, en initial, en reconversion comme en formation continue, les spécialistes dont l'économie azuréenne a aujourd'hui un besoin crucial pour assurer une transition numérique en pleine accélération.

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