Team Côte d'Azur : un nouveau président, mais toujours le brouillard

L'assemblée générale de l'agence de développement économique de la Côte d'Azur n'a levé qu'une incertitude : le nom du nouveau président. Jacques Richier, président du Conseil de développement de la métropole, remplace ainsi Philippe Pradal. Pour le reste (feuille de route, budget, réorganisation), à l'Ouest rien de nouveau.

Team CA illustration

Team Côte d'Azur n'est toujours pas sorti de sa grande expectative. L'assemblée générale lundi matin de l'agence de développement économique de la Côte d'Azur n'a levé en fait qu'une seule incertitude : le nom de son nouveau président. Ainsi, c'est Jacques Richier, président du Conseil de développement de la métropole Nice-Côte d'Azur et par ailleurs président d'Allianz France, qui remplace Philippe Pradal. Elu député lors des dernières législatives, ce dernier avait souhaité ne pas se représenter.

Pour le reste, selon les rares informations qui ont filtré, rien de nouveau. Pas de feuille de route arrêtée pour les prochains mois et au-delà, pas de budget voté et surtout une interrogation de fond sur le périmètre et la structure de l'agence. Selon le scénario qui semble tenir la corde, l'idée portée par la Métropole Côte d'Azur est de rattacher Team à l'office de tourisme de la Métropole qui deviendrait la structure porteuse d'une grande agence d'attractivité du territoire métropolitain. La direction de l'office de tourisme viendrait ainsi coordonner l'ensemble des acteurs contribuant à l'attractivité du territoire, dont Team Côte d'Azur, la CCI et les services culturels. Mais si l'on en vient à une structure purement métropolitaine, quid de Sophia Antipolis, l'autre pôle économique phare du département ?

Le dernier réaménagement dans l'organisation de Team Côte d'Azur date de février 2017 avec l’entrée de la Région Paca et de la CASA (Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis) parmi ses membres. Ce changement avait alors été imposé par l’entrée en vigueur de la loi Notre. Les compétences du Département en matière de développement économique étant transférées à la Région, ce dernier avait dû se retirer de la gouvernance de l’agence. L'occasion aussi d'y faire entrer Sophia Antipolis, la CASA  participant depuis au financement à hauteur d'environ 400.000 euros par an. 

Aujourd'hui, la question de Sophia reste aussi posée. Elle devrait être au menu début novembre d'une rencontre entre Christian Estrosi, président de la Métropole, et Jean Leonetti, président de la CASA.  

Ajouter un commentaire