Techlink : cession ou liquidation ?
L'heure de vérité, le 4 septembre pour la SSII Techlink. Mise en redressement judiciaire le 11 mars dernier, la société de services et d'ingénierie informatique créée en 1998 par Yvette Godwin, avait obtenu une période d'observation de six mois. Sa situation sera étudiée par le Tribunal de Commerce de Grasse mercredi. Deux solutions sont possibles. En l'état actuel de l'économie high tech qui exclut une poursuite de l'activité, le choix se fera entre une cession (deux offres de reprise avaient été reçues au 30 août) ou une liquidation.Techlink, qui est monté jusqu'à un effectif d'une soixantaine de personnes, compte aujourd'hui 22 salariés, équipe de direction comprise. Ne sont restés que les ingénieurs informaticiens qui travaillent en régie chez les grands comptes de la Côte d'Azur, toute l'activité produits, ainsi que le partenariat avec Reef, société qui a disparu depuis ayant été arrêtés (voir l'article "Sophia : le deuxième étage de la fusée Techlink"). Ces contrats, qui intéressent évidemment beaucoup les SSII de la technopole, laissent encore espérer la possibilité d'une solution de reprise. Scellé au 4 septembre, le sort de Tecklink devrait être ainsi connu avant le 15 septembre.
