

Son président reste Gérard Giraudon. Directeur de l'Inria Sophia Méditerranée, il avait élu à la tête du club en septembre pour un troisième et dernier mandat de quatre ans. Il explique les enjeux de ce changement de nom. "C'est un acte fondateur important. Nous passons d'un club de personnes (des dirigeants d'entreprise) à un club d'entreprises représentées par leurs dirigeants."
"A travers notamment Sophia Vision, nous portons depuis quelques années une vision collective du développement de la technopole. Nous avons aussi cherché quel pourrait être l'endroit dans lequel toute la biodiversité de Sophia Antipolis puisse être représentée. Il existe dans la technopole des associations thématiques, des clubs d'affaires. Nous avons voulu proposer une maison commune permettant de favoriser le développement de Sophia, de contribuer au lien social (ce que nous avons déjà entrepris avec les Jeux de Sophia), de favoriser la rencontre entre les gens de la communauté sophipolitaine."
"Cette démarche s'inscrit d'ailleurs dans le rapport des inspections générales (Rapport interministériel, 2013). A travers sa recommandation n°34, il invite le club à élargir le champ de ses responsabilités rappelant qu'une structure doit assurer un rôle d’animation au service des acteurs en consensus avec les collectivités territoriales. Il est ainsi noté que le Club des Dirigeants semble à même d’exercer cette mission, sous réserve de s’ouvrir largement aux PME."
"Le rapport précise aussi qu'il s'agit de trouver des sources de financement, essentiellement au sein des entreprises. C'est ce que nous voulons faire. Notre objectif n'est pas de vivre des subventions publiques mais en grande partie d'assurer les budgets (1 tiers, 2 tiers) sur les cotisations des entreprises adhérentes et les services proposés. Nous comptons ainsi augmenter le nombre de nos adhérents et développer une offre de services au bénéfice des entreprises, des entrepreneurs et des salariés (conciergeries d'entreprises, achats groupés de matériel, offre promotionnelles de services, etc.)"
Et la Fondation Sophia Antipolis qui historiquement a assuré ce rôle d'animation de la technopole? "Sur ce qui s'est dessiné et présenté à travers une proposition explicite, son rôle serait de celui d'un ambassadeur de Sophia à l'étranger et également d'un "think tank" permettant de penser le temps long en lien avec la révolution du numérique."