Telecom Valley à Bruxelles : premier pas décisif vers l'Europe!

La délégation de Telecom Valley dans les locaux de la représentation de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur à Bruxelles autour de Gaston Franco. De gauche à droite : Antoine Perry, président Telecom Valley, Jean-Bernard Titz, Thierry Semionoff-Bru, Gaston Franco, Catherine Marchand, Jérôme Chailloux, Sabrina Coccia et Jean Demartini.

Une organisation remarquable grâce au député européen Gaston Franco et ses assistants, des réunions de travail bien ciblées et au plus haut niveau avec les institutions de l'Union européenne (eurodéputés au Parlement européen, différentes DG de la Commission européenne, Représentation permanente de la France auprès de l’UE et Représentation de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur à Bruxelles) : la visite de l'association Telecom Valley à Bruxelles, une première, a atteint les objectifs fixés.

Il s'agissait d'une part de mieux faire connaître les activités de Telecom Valley auprès des décideurs européens et d'autre part d'identifier les possibilités d'aides européennes aux projets collaboratifs innovants de l'association. La visite à Bruxelles, effectuée les 22 et 23 juin, par la délégation de Telecom Valley, se révèle ainsi comme un premier pas décisif vers l'Europe pour l'association.

"Désormais, nous savons ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire"

"Désormais, nous savons ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire" résumait Antoine Perry, président de Telecom Valley, au retour du voyage de travail à Bruxelles. C'est exactement d'ailleurs ce que recherchait l'association en montant au sein de l'Union Européenne avec ses projets sous le bras. La délégation azuréenne, qui était accompagnée de Jean-Pierre Mascarelli, vice-président du Conseil général et président de Team Côte d'Azur, y avait été accueillie par Gaston Franco.

Le député européen avait préparé à son intention un programme très étoffé de rencontres avec les différentes institutions de l'Union : eurodéputés, Commission européenne, Représentation permanente de la France auprès de l'UE et Représentation de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur à Bruxelles.

Devenir la communauté de référence euro-méditerranéenne de l’Internet, de la mobilité et des usages

Devant chacune de ces instances, la délégation a eu l'occasion de présenter l'association, mais également de parler des projets susceptibles de bénéficier d'un soutien de l'Europe et de poser des questions : comment fonctionnez-vous ? Comment aborder les financements européens ? Quel programme retenir ? A quels contacts s'adresser ? Des questions d'autant plus importantes aujourd'hui pour Telecom Valley que depuis un an elle s'est repositionnée.

Désormais, il ne s'agit plus uniquement de télécommunications, comme à l'origine il y a 19 ans. Sa vision aujourd'hui c'est de devenir la communauté de référence euro-méditerranéenne de l’Internet, de la mobilité et des usages. Comme de plus en plus de projets d'innovation d'envergure passent par l'Europe, Telecom Valley en a parlé à Gaston Franco qui lui a proposé de lui ouvrir les portes de l'Europe. Promesse tenue avec ce déplacement.

Les enseignements tirés de la visite à Bruxelles

Les enseignements tirés ? "Nous avons retenu d'abord un élément essentiel", explique Antoine Perry : "grâce aux contacts de très haut niveau que nous a aménagés Gaston Franco, nous avons été convaincus qu'il y avait une fenêtre d'opportunité pour obtenir des aides directes ou indirectes de l'Union Européenne. Nous avons retenu aussi ce que l'on peut faire. Plusieurs points. Nous avons les moyens de nous insérer dans un réseau de clusters comme le réseau européen d'innovation et de recherche ERRIN qui traite des TIC (Technologies de l'information et de la communication). "

"Nous avons accès à l'information et à la veille avec le bureau permanent PACA à Bruxelles. Il peut nous aider à savoir ce qui se passe à Bruxelles et nous faire remonter les appels d'offres susceptibles de nous intéresser. Nous pouvons également, avec l'aide des élus, avoir accès à des fonds structurels pour l'innovation et la recherche. Cela concerne par exemple nos projets de plate-forme innovation santé ou de Smart Grid ou encore de Ville Durable. Ces fonds sont gérés par la préfecture de Région ou la Région PACA".

Ce qu'il ne faut pas faire

"Nous avons également retenu ce qu'il ne fallait pas faire" poursuit Antoine Perry. "Notre rôle, en tant qu'association, n'est pas de constituer une énième agence de montage de projets européens. Il s'agit de favoriser la collaboration d'entreprises autour de projets d'envergure, d'amplifier les choses avec les réseaux européens et d'ouvrir ainsi la porte à des collaborations avec d'autres PME européennes. A partir de là, il est possible de créer les conditions d'éligibilité à des projets européens".

L'association va créer une "task force" Europe

Telecom Valley est aujourd'hui d'autant plus convaincue des possibilités d'ouverture qu'elle est positionnée sur des sujets qui intéressent tout particulièrement l'Europe : les EcoTIC, la santé, le m-Tourisme, les télécommunications par satellite. L'association est aussi bien décidée à continuer dans cette voie. Elle va créer une "task force" Europe, définir un plan d'actions pour des contacts régulier et surtout, entretenir le feu désormais allumé par des actions concrètes. La marche est désormais engagée.

Une des réunions de travail, ici au Parlement Européen.