TEMEX (Sophia) et FEMTO-ST (Besançon) inaugurent un laboratoire commun

Posté mar 06/06/2006 - 00:00
Par admin

TEMEX (ex-Thomson-Microsonics) et l’institut bisontin FEMTO-ST inaugurent le 13 juin à Besançon le LPMX, laboratoire de recherche commun CNRS/Entreprise dans le domaine des ondes acoustiques de volume et de surface, ainsi que des micro et nano technologies.

La société sophipolitaine TEMEX (ex-Thomson-Microsonics) et l’institut FEMTO-ST de Besançon vont inaugurer un laboratoire commun, le LPMX, le 13 juin 2006 à Besançon. Si la démarche n'est pas nouvelle puisqu'un premier partenariat avait été lancé il y a un peu plus de 10 ans, en revanche, cette inauguration symbolise une nouvelle étape de collaboration avec de nouvelles ambitions et vient entériner tous les changements intervenus dans les deux entités partenaires durant ces dix dernières années.Le vecteur d'une coopération scientifique et techniqueEn 1995, le laboratoire CNRS Bisontin « LPMO » (Laboratoire de Physique et de Métrologie des oscillateurs) et la société Thomson-Microsonics (aujourd’hui intégrée à TEMEX) basée à Sophia Antipolis, créaient un des tout premier laboratoires communs CNRS/entreprise baptisé le « LPMX » : Laboratoire de Physique et Microsonique. Depuis sa création, le LPMX est le vecteur d’une fructueuse coopération scientifique et technique entre les deux entités, dans des domaines tels que les ondes acoustiques pour l’échographie, ou celui des filtres à ondes acoustiques, de surface ou de volume.Les deux entités ont été depuis l’objet de profondes modifications. Thomson-Microsonics est devenu un département de la société TEMEX, tandis que le LPMO était intégré dans le grand laboratoire Bisontin baptisé « FEMTO-ST », qui regroupe les principaux laboratoires de la région. En parallèle, une division de TEMEX, située à Troyes et spécialisée dans les résonateurs à ondes de volume et les oscillateurs à quartz, entretenait de son coté des collaborations scientifiques avec un autre laboratoire Bisontin, le LCEP. Ces différentes collaborations ainsi que le rapprochement récent des laboratoires LPMO et LCEP au sein du nouvel institut bisontin « FEMTO-ST », ont fourni l’occasion de redéfinir les contours d’un laboratoire commun étendu à l’ensemble de TEMEX et de FEMTO-ST.C’est maintenant chose faite, avec la signature d’une nouvelle convention de partenariat par TEMEX et les organismes de tutelle de FEMTO-ST. Le premier comité de direction de ce «nouveau LPMX» aura lieu le 13 juin à Besançon avec la participation, entre autres, du président directeur général de TEMEX, Jean- Yves Courtois, et du directeur de l’institut FEMTO-ST, Michel De Labachelerie.LPMX : de grandes ambitions techniques et technologiquesLe LPMX continuera ses actions de recherche et développement dans le domaine des ondes acoustiques de volume et de surface, tant sur le plan des modèles et outils numériques, pour lesquels il a acquis une réputation internationale, que sur le plan des micro et nano technologies. La plateforme technologique MIMENTO de FEMTO-ST, une des cinq centrales de premier cercle du Réseau des Grandes Centrales Technologiques Nationales, en sera l’un des atouts maîtres.Parmi les ambitions techniques et technologiques du LPMX, il en est une qui consiste à repousser les limites en fréquence des composants à ondes acoustiques de surface. La limite se situe actuellement vers 2.5 GHz. Plusieurs technologies sont à l’étude pour outre-passer cette limite et atteindre 5 voire 10 GHz. L’une des voies consiste à mettre au point des substrats composites où la vitesse des ondes acoustiques est très élevée (10 km/s au lieu de 3 à 4 km/s). Ces substrats utilisent des couches de diamant et des couches de matériaux piézoélectriques. Une autre voie, plus révolutionnaire encore, est à l’étude. Elle a fait l’objet d’un dépôt de brevet.Des compétences académiques et plusieurs brevetsA l’actif du LPMX, on compte déjà de nombreuses thèses de doctorat co-encadrées, dont certaines sont en cours. On compte aussi la réalisation en commun de projets de recherche sur le plan français et européen, avec biens d’autres partenaires industriels et académiques de renom. C’est aussi cette ouverture vers d’autres laboratoires français et européens qui décuple la puissance de recherche du LPMX.On peut citer par exemple l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), le centre de mathématiques appliquées de l’Ecole Polytechnique (CMAP) et bien d’autres encore. On compte des dizaines des publications communes dans des congrès scientifiques et dans des journaux à comité de lecture, ainsi qu’un certain nombre de brevets. Sur le plan des moyens humains, chacune des parties met à disposition du LPMX des effectifs d’environ 5 chercheurs ou ingénieurs et les moyens technologiques associés (salle blanche, moyens de mesure…).

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