TM World : un entretien avec Monolith, solution de surveillance réseaux
Plus de 3.000 professionnels des réseaux télécoms ont étudié à Nice, du 13 au 16 mai, les moyens de traverser l'orage numérique qui s'est abattu sur cette industrie. Les solutions se recherchent du côté du cloud, du M2M, des SI agiles, de l'innovation. Laurent Verschueren, notre rédacteur technique a participé à la conférence. Voici ce qu'il en a retenu.
Lors du congrès TM World à Nice, nous avons eu un entretien avec Bill Cannon, PDG de Monolith et Shawn Ennis, directeur technique, accompagné de J.C. Leroy, consultant IT.
Monolith-software est une jeune société (2005) de Chicago (Ill., Etats-Unis), qui a développé un système de gestion d'infrastructure réseau. Cet outil s'intègre dans la gestion et surveillance de services (Service Assurance).
La société Monolith sert des sociétés telles qu'Oracle IT, cotées de grande qualité (blue chip), ayant un grand nombre d'équipements IT et télécoms à gérer. Ces acteurs ont besoin d'une vue unifiée leur permettant une vision globale de la performance et la corrélation des données. En effet, dans les centres d'opération (Network Operation Center, ou NOC), il faut souvent rassembler et unifier les données provenant de nombreux outils. La gestion des contrats de service (SLA, Service Level Agreement) avec les clients nécessite un suivi continu du fonctionnement des ressources.
Le produit de Monolith se démarque de la concurrence par le fait qu'il fonctionne sur les 7 couches du modèle OSI (Open Systems Internconnection), qui définit le fonctionnement du réseau. Il parvient à normaliser les données de toutes les sources, avec une intégration très rapide. Par exemple, Monolith a réalisé un projet avec l'intégration de 15 outils en l'espace de 2 semaines.
Le produit permet d'enrichir les données provenant des outils de gestion, en faisant la corrélation et en se mettant en contact avec d'autres modules de gestion de réseau ou de gestion de la relation client. L'architecture est basée sur Linux, Perl et MySQL avec des standards ouverts.
Laurent Verschueren, rédaction technique
