Tourisme : Alain Gumiel réélu président du CRT Côte d’Azur
Un second mandat à la présidence du Comité Régional du Tourisme Côte d'azur pour Alain Gumiel. Le maire de Golfe-Juan Vallauris a été réélu à l'unanimité lors d'une assemblée générale, jeudi. L'occasion pour les professionnels azuréens de défendre leur CRT menacé par une réorganisation des outils de promotion du tourisme au niveau régional.
Alain Gumiel, maire de Golfe-Juan Vallauris, conseiller général, a été réélu à l’unanimité pour un second mandat à la présidence du Comité Régional du Tourisme Côte d’Azur lors d'une assemblée générale qui s'est tenue hier dans les locaux du Conseil général. Une réélection qui intervient alors que le CRT Côte d'Azur (une exception en France, où il n'y a pas d'autres régions où coexistent deux CRT) est menacé de disparition dans une réorganisation qui ne laisserait que le CRT PACA.
Lors de cette AG, Eric Ciotti a rappelé que "le tourisme est une priorité pour l’économie de notre département". Le président du Conseil général a souligné aussi les efforts dans ce domaine. Ainsi l'assemblée départementale a augmenté cette année de 13 % son engagement en faveur de l’activité touristique de la Côte d’Azur. Elle a apporté une subvention au CRT de 2,8 millions d’euros (en hausse de 150 000 euros) à laquelle s’ajoute 200 000 euros de participation à la campagne de promotion de la Côte d’Azur en cours actuellement. Une augmentation de participation qui se combine avec des efforts d’économie et de réduction des coûts opérés par le CRT.
Michel Chevillon, en tant que président de l’UMIH des Alpes-Maritimes, a apporté le soutien des professionnels au CRT Côte d'Azur. Il a évoqué les projets de la région qui lui porteraient atteinte. "La Côte d’Azur est une marque mondiale et il ne faut pas toucher à cela !" a-t-il insisté. "Le tourisme est source de création d’emplois et les entrepreneurs azuréens souhaitent être accompagnés dans la promotion de la destination. Dans un contexte économique difficile, porter atteinte aux outils de promotion, comme le laissent entrevoir les projets de la Région, est la dernière chose à faire. Il faut au contraire, donner le maximum de visibilité à cette marque mondiale".
Les élus et professionnels du tourisme présents ont aussi demandé à Patrick Allemand, 1er vice-président du Conseil régional, de défendre le CRT Côte d’Azur lors de la séance du Conseil régional aujourd'hui, vendredi 25 mai à Marseille, afin que la Région traite équitablement les deux CRT qui agissent sur son territoire. Lors de cette session, la Région ne prévoit en effet de ne voter pour le CRT Côte d’Azur que 450.000 euros au lieu des 900.000 accordés en 2011.
