Tourisme : beau temps pour la Côte
En dépit de la canicule (mais elle s'est faite ressentir partout en France et dans une bonne partie de l'Europe), les résultats touristiques sont bons jusquà fin juillet avec une progression par rapport à 2005 de lordre de 10%. Pour le Syndicat des Hôteliers de Nice Côte d'Azur qui avance ces chiffres à l'occasion d'un point d'étape dans la saison, c'est le beau temps pour le tourisme azuréen. "Nous revenons donc à des niveaux normaux malgré un mauvais mois de février dû la perte de GSM à Cannes et à un Carnaval frileux", estime le syndicat.
Les raisons de l'embellie
Plusieurs raisons à cette embellie pour les hôteliers - prix stables dune année sur lautre - image de sécurité de la Côte dans un monde instable - retour de la clientèle italienne et américaine - un grand nombre dévènements culturels: jazz, concerts, expositions, etc - la qualité et la fiabilité des prestations hôtelières quelle que soit la catégorie - et bien sur limage mythique de la Côte dazur sur le marché mondial
Le bémol reste bien sûr pour lhôtellerie de montagne qui s'est inscrite plutôt en recul. Cela malgré la canicule qui aurait dû inciter à rechercher la fraîcheur et loxygène.
Délais de délivrance trop long pour les Russes
"Par contre, août est pour linstant plus calme, mais remplira probablement grâce aux réservations de dernière minute, notamment de nos amis italiens, note le syndicat dans un communiqué. Cette faiblesse le syndicat l'attribue à la baisse de la clientèle russe peu encouragée par le doublement des délais de délivrance des visas par le consulat français de Moscou : 14 jours pour la France contre 3 pour l'Italie, et pas de visas réclamés par les concurrents turcs ou tunisiens sur ce marché. "Une fois de plus la France joue contre son camp ! La presse russe parle de rideau de visas. Sans doute pour rappeler le rideau de fer!" ironise le syndicat hôtelier.
Inquiétudes pour la suite
Pour la suite, l'optimisme est moins de rigueur. Les hôteliers niçois ne sont guère assuré d'une bonne suite sur l'automne-hiver qui, comme l'année 2007, reste pour linstant obéré par les incertitudes concernant Acropolis. L'appel d'offre pour le choix d'un gestionnaire du palais des congrès niçois a bien été lancé (deux concurrents restent en lice avec l'association qui gère le palais actuellement et le regroupement CCI Nice Côte d'Azur avec Cari). Mais alors que le nom du candidat retenu devait être annoncé avant le début de l'été, on ne connaît toujours pas le choix qui a été fait par la ville alors que le passage de relais est prévu pour le 1er janvier 2007. |