Trois nouveaux cas confirmés de grippe A H1N1 dans les Alpes-Maritimes

Une famille de trois personnes résidant à Cannes, arrivée en France le 9 juin dernier en provenance de New-York, a été hospitalisée dans le service des maladies infectieuses à l’hôpital l’Archet pour suspicion de grippe. Les résultats des analyses devaient confirmer le diagnostic de grippe A H1N1 a annoncé la Préfecture. L’Etat de santé des membres de cette famille ne présente pas de signe de gravité particulière à ce stade. Les personnes ayant été en contact rapproché ont été identifiées et traitées selon le protocole médical établi : mise sous traitement antiviral préventif pendant 10 jours, avec consignes de quarantaine les 24 premières heures du traitement.

Ces trois nouveaux cas portent à neuf le nombre de malades identifiés depuis le début de l'épidémie de grippe A H1N1 (sur 174 déclarés pour l'ensemble de la France et quelque 2.500 au Royaume-Uni). La préfecture renouvelle aussi ses conseils en matière de sécurité sanitaire. Elle rappelle que des gestes simples permettent de limiter des risques de transmission :

• se laver les mains plusieurs fois par jour avec du savon ou une solution hydroalcoolique,
• utiliser un mouchoir en papier pour éternuer ou tousser, puis le jeter dans une poubelle et se laver les mains.

Une malade à bord d'un paquebot en rade de Villefranche

Autre cas ce matin qui n'est cependant pas azuréen mais qui a touché la Côte à travers les croisières : une américaine de 58 ans, à bord d'un paquebot arrivé à 6h30 en rade de Villefranche pour y faire escale dans la journée, s'est révélée contaminée par le virus de la grippe A H1N1 après analyses. Le paquebot, qui transporte 3.600 passagers et 1.500 hommes d’équipage vient de Gênes (Italie) et sa destination finale est Barcelone (Espagne). La personne malade ainsi a été mise en isolement et traitée par antiviral, de même que la personne ayant été en contact rapproché avec elle, selon le protocole médical relatif aux obligations des ports et gares ferroviaires ouverts au trafic international. Son état de santé ne présente aucun critère de gravité.

En application de ce même protocole la personne diagnostiquée reste en isolement sur le navire, tandis que la personne ayant été en contact étroit et rapproché avec elle a été mise sous traitement antiviral préventif pendant 10 jours, avec consignes de quarantaine les 24 premières heures du traitement. Elle ne débarque donc pas. Le reste des passagers a été autorisé à débarquer pour la journée.