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TVA Restauration : Eric Ciotti met les pieds dans le plat

Un moratoire sur la baisse de la TVA à 5,5% dans la restauration : c'est ce qu'a réclamé vendredi Eric Ciotti. Le député des Alpes-Maritimes, qui est aussi par ailleurs président du Conseil général, a estimé que la majorité des établissements n'avait pas joué le jeu, au vu de la dernière publication de l'Insee relative aux chiffres de l'inflation de juillet. En effet, les prix dans les restaurants et les cafés n'ont baissé respectivement que de 1,3 % et 0,7 % par rapport à juin alors que la TVA depuis le 1er juillet est passée de 19,6% à 5,5%. Cette forte réduction du taux de TVA entraîne mécaniquement une hausse de 11,8% des marges des restaurateurs, ce qui est loin donc d'avoir été répercuté dans les prix à la clientèle.

Un moratoire sur la baisse de la TVA à 5,5% dans la restauration : c'est ce qu'a réclamé vendredi Eric Ciotti. Le député des Alpes-Maritimes, qui est aussi par ailleurs président du Conseil général, a estimé que la majorité des établissements n'avait pas joué le jeu, au vu de la dernière publication de l'Insee relative aux chiffres de l'inflation de juillet. En effet, les prix dans les restaurants et les cafés n'ont baissé respectivement que de 1,3 % et 0,7 % par rapport à juin alors que la TVA depuis le 1er juillet est passée de 19,6% à 5,5%. Cette forte réduction du taux de TVA entraîne mécaniquement une hausse de 11,8% des marges des restaurateurs, ce qui est loin donc d'avoir été répercuté dans les prix à la clientèle.

 

Dans une lettre adressée au Premier ministre François Fillon, Eric Ciotti propose aussi de suspendre l'application de la réduction de la TVA à 5,5% (une mesure qui coûte environ 3 milliards d'euros sur l'année à l'Etat), le temps de négocier des engagements plus personnalisés. L'idée est simple : puisque, apparemment, les engagements signés avec les représentants de la profession ne donnent guère de résultats, faisons en sorte que chaque établissement s'engage individuellement d'une façon plus précise.

 

Eric Ciotti était déjà allé "au feu" sur le dossier de la LGV Côte d'Azur (il avait alors en début d'année déclaré que le tracé "Côte d'Azur" tenait la corde). Le député azuréen joue une nouvelle fois les francs-tireurs sur un sujet brûlant. Les réactions, côté UMP, ne se sont d'ailleurs pas faites attendre. Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, a immédiatement déclaré qu'"il n'était pas question de revenir sur cet engagement". Quant à Hervé Novelli, secrétaire d'Etat au Commerce au Tourisme et aux PME, il a de son côté affirmé qu'un moratoire n'était pas envisageable et rappelé que la baisse des prix, n'était pas la seule mesure négociée avec les restaurateurs. Figuraient aussi dans le "contrat d'avenir" des engagements en matière d'emploi, d'apprentissage ainsi que de modernisation des établissements.

 

Hervé Novelli, l'a encore répété ce matin sur Europe 1 : pas de moratoire, mais des mesures incitatives pour faire respecter les engagements. En mettant les pieds dans le plat, Eric Ciotti aura cependant eu le mérite de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. Il aura aussi fait monter la pression en faveur d'une baisse des prix plus à la hauteur des allégements de TVA dont bénéficient les restaurateurs.

 

L'initiative d'Eric Ciotti a été largement commentée par les médias nationaux. Le quotidien La Tribune, pour l'exemple, a applaudi. En témoigne l'éditorial de Sophie Gherardi, directrice adjointe de la rédaction. "Eric Ciotti n'avait pas de notoriété nationale jusqu'à ces derniers jours. Il est en passe de devenir le héros de l'été. Le député des Alpes-Maritimes (UMP), sans doute parce qu'il est l'élu d'une région touristique, a senti monter LE sujet qui préoccupe les Français en vacances. A savoir que les patrons de bars et de restaurants n'ont pas répercuté dans leurs prix la baisse de la TVA de 19% à 5,5% dont ils ont bénéficié au 1er juillet. Cette baisse, Paris l'avait arrachée de haute lutte à Bruxelles, où les Allemands, notamment, estimaient que les finances publiques françaises n'avaient pas besoin de ce coup de canif supplémentaire", écrit ainsi Sophie Gherardi sous le titre "TVA : rendez la monnaie !"

 

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