Non aux DRM! Trois fois non! Ces "verrous numériques" imposés par les maisons de disque sont radicalement contraires aux attentes légitimes des consommateurs, clame une nouvelle fois l'association UFC-Que Choisir en brandissant une étude qui le confirme (étude quantitative en ligne, auprès dun échantillon de 803 internautes de 15 ans et plus, ayant acheté de la musique sur une plate-forme commerciale en ligne). L'association de consommateurs résume cette étude en trois points. - Les consommateurs sont très mal informés et trompés sur les effets des DRM. 51 % des acheteurs de musique en ligne nont jamais été informés des restrictions dusage imposées par les DRM (incompatibilités, nombre de transferts limités
) et 65 % pensaient pouvoir lire les fichiers sur différentes marques de matériels sans aucune contrainte. 72 % des utilisateurs dun baladeur I-Pod pensent, à tort, quils pourront écouter de la musique achetée sur dautres plates-formes que I-Tunes ( le site de vente dApple).
- Les consommateurs sont victimes des DRM. Alors que 82 % des acheteurs utilisent un lecteur portable, plus de 20 % ont dores et déjà fait lexpérience dacheter de la musique en ligne sans pouvoir lécouter sur leur baladeur numérique.
- Les consommateurs plébiscitent linteropérabilité. Pour 90 % des internautes interrogés, il est très important de pouvoir lire les fichiers et donc découter la musique achetée sur des lecteurs de marques différentes. Manifestement, les DRM ne sont pas des « mesures techniques de protection » mais « dappauvrissement » de la musique. Il apparaît aussi évident que les DRM constituent avant tout un moyen pour les entreprises de rendre captifs les consommateurs qui perdent la liberté de choisir librement leur lecteur et/ou leur plate-forme de téléchargement.
LUFC-Que Choisir dans un communiqué "demande donc au gouvernement de réviser la loi DADVSI pour retirer aux producteurs la liberté unilatérale dimposer des DRM contraires aux droits élémentaires des consommateurs et à lintérêt des artistes eux-mêmes." |