
La 9ème édition du Marathon Nice-Cannes qui s'est jouée hier dimanche avec 13.700 participants restera marquée par la vague d'attentats qui a touché Paris et Nice. D'abord parce qu'elle fut incertaine pendant de nombreuses semaines en raison du niveau de sécurité à mettre en œuvre. Ensuite parce qu'elle se tenait le 12 novembre presque jour pour jour à un an des attentats de Paris. Enfin parce qu'il fallait modifier le début du parcours pour éviter la promenade des Anglais où s'est déroulé le drame du 14 juillet, promenade que la ville de Nice a décidé de "sanctuariser" pendant un an (l'Ironman, reporté au 23 juillet 2017, soit après les commémorations du premier anniversaire de l'attentat de Nice, sera la première grande épreuve sportive à y revenir).
Au départ cette année du grand stade Allianz Riviera, c'est aussi par un hommage aux victimes du Bataclan et de Nice, hommage rendu quelques minutes avant le départ, que ce marathon, le deuxième de France après Paris en nombre de participants, a commencé. Côté sportif, le plateau international était relevé et la victoire est revenue au Kenyan Elisha Kipchichir en 2h10'45'' qui n'a pas cependant fait tomber le record de l'épreuve (2h08'40'' par le Kényan Lukas Kanda en 2011). Chez les femmes, c'est l'Ethiopienne Biruk Tilahun qui l'emporte en 2h37'56''.
A noter que plus de 6.700 participants ont franchi la ligne d'arrivée et parmi eux, le maire de Cannes, David Lisnard qui n'a pas battu son précédent record (2h57), mais a réussi un temps plus qu'honorable de 3h11'22'' qui le place en 437ème position. "Pour la Côte d'Azur, le jour de la commémoration des attentats de Paris, il était impensable que le marathon Nice-Cannes n'ait pas lieu " a déclaré à l'arrivée le premier magistrat cannois, cité par Nice-Matin.