Jean Pierre Galvez, l’apprentissage offre aujourd’hui une pléiade de formations dans le département ?
Oui, les 26 CFA qui existent dans les Alpes-Maritimes proposent 160 diplômes différents préparant à 250 métiers. On ouvre donc la porte à des perspectives d’emploi et de mise en place de parcours professionnels qui sont tout à fait extraordinaires. L’artisanat étant le fer de lance de ces métiers qui font appel à l’apprentissage.
Quels sont les métiers qui recrutent le plus d’apprentis ?
Dans le Top Ten, nous avons d’abord les métiers du bâtiment tout confondu, c'est-à-dire aussi bien les maçons, que les plombiers ou tous les autres métiers du bâtiment. Nous avons ensuite les métiers de service avec la coiffure ou l’esthétique, puis les métiers de l’hôtellerie et de la restauration qui offrent de nombreux emplois dans l’apprentissage.
Certains métiers se perdent aujourd’hui, faute d’information sur les formations ?
L’information doit passer beaucoup plus et nôtre rôle en tant que Chambre des Métiers doit consister à enfoncer le clou pour que cette information soit comprise. Il n’y a finalement pas une grande différence entre suivre un cursus normal et l’apprentissage. La différence c’est l’alternance avec la vie en entreprise où l’on apprend un métier. Ce qui est important, c’est que les jeunes disposent des informations sur toutes les perspectives qui s’offrent à eux, et elles sont beaucoup plus larges avec l’apprentissage.
Vous cherchez de plus en plus à recruter des bacheliers ?
Souvent, les jeunes qui suivent un cursus normal se posent la question de savoir quoi faire après le bac. Le problème s’est posé pour mon enfant qui après un BTS Tourisme m’a dit que finalement, c’est un métier de l’artisanat qu’il voulait faire. Comme moi, je suis convaincu qu’il y a beaucoup de parents qui sont dans ce cas là et il faut avoir des passerelles entre le cursus scolaire traditionnel et l’apprentissage.