Un système de favoritisme et de corruption à la mairie de Nice (Le Monde)

Nice Matin développe longuement dans son édition d'aujourd'hui, le nouveau scandale qui frappe Nice avec la mise à jour d'un système de favoritisme et de corruption autour du marché du stade du Ray. Cette fois, des mises en examen ayant été prononcées, les noms des personnalités mises en cause ont été donnés : Bernard Orengo, l'adjoint aux sports, Michel Vialatte, le secrétaire général des services de la ville et de la CANCA et René Daolio, contrôleur des travaux chargé du nettoiement. Deux chefs d'entreprise qui eux n'étaient pas niçois ont également été inculpés. Après le dossier Spada, l'affaire de la mairie de Nice n'a pas manqué de mettre une nouvelle fois la Côte d'Azur sur le devant de la scène pour une actualité dont elle aurait préféré se passer. Le Monde dans l'article "La justice a mis au jour un système de favoritisme et de corruption à la mairie de Nice fait le point sur une enquête qui a démontré, selon le procureur de Nice Eric de Montgolfier, "l'existence de liens entre l'affairisme et certains maçons".Le trio formé de Michel Vialatte et des deux professionnels Pierre Besrest et Philippe Pariset directeur général d'A3COM, la société marseillaise bénéficiaire, avait selon le quotidien national "notamment jeté son dévolu sur le marché de reconstruction du stade du Ray, mais aussi sur ceux de la nouvelle mairie de Nice, du nettoyage des graffiti, de la construction du tramway, de la rénovation des quartiers du Moulin et de l'Ariane,...." Michel Vialatte et Pierre Besrest, est-il aussi noté, auraient au cours des discussions "mentionné leur appartenance maçonnique et la nécessité d'organiser leur "réseau" avec des hommes "sûrs", c'est-à-dire francs-maçons".